Jusqu'au 21 septembre 2015, le musée dauphinois propose aux visiteurs de remonter l' histoire de la photographie jusqu'à l'apparition de la couleur.
De la fécule de pomme de terre teintée en bleu, en rouge, en vert : c'est ainsi que naquit la photographie couleur industrielle, répondant alors au nom d'autochrome. Ce procédé, mis au point par les frères Lumière au tout début du 20ème siècle, rencontra le succès dans un milieu bourgeois, désireux à la fois de représenter sa réussite sociale et les territoires qu'il découvre. Les Alpes deviennent alors un formidable terrain de jeu pour le photographe.
L'exposition "Premières couleurs" présente donc 308 clichés d'hommes et de nature, soit la totalité de la collection du musée dauphinois. L'une des trois salles propose notamment au visiteur une rencontre avec plusieurs autochromistes particulièrement inspirés par les paysages dauphinois. Parmi eux : le célèbre peintre Jules Flandrin dont les photographies deviennent fréquemment sources d'inspiration de ses toiles.
Le reportage de Denis Dugué, Jean-Pierre Rivet et Philippe Caillat