Sur le Plateau de Bure, l'Institut de Radioastronomie Millimétrique de Grenoble doit installer NOEMA. Derrière ces cinq lettres se cache un super télescope qui doit permettre d'avancer un peu plus vers les origines de l'humanité.
Reportage. Sur le plateau de Bure, dans les Hautes-Alpes, se trouve l'observatoire de L'IRAM, l'Institut de Radioastronomie Millimétrique de Grenoble. Bientôt, NOEMA, un radiotélescope nouvelle génération, y sera installée.>>> Le projet NOEMA (en anglais)
En 2018, lorsqu'il sera terminé, ce super télescope sera le plus puissant de l'hémisphère nord.
L'IRAM, qui est un institut international, doit permettre à des milliers d'astronomes d'approfondir les recherches sur le cosmos et donc sur les origines de la vie.
Intervenants : Chiara Feruglio, Astonome IRAM; Michaël Bremer, Astrophysicien IRAM; Michel Dan, Opérateur de l'Observatoire.
Des antennes pour observer le cosmos
Actuellement au Pic de Bure (2550m), 6 antennes de 15m de diamètre sont équipées de récepteurs de haute sensibilité. Pendant les observations, ces antennes, qui peuvent bouger sur des rails, sont pointées vers une source céleste. La résolution obtenue est celle d'un télescope dont le diamètre peut aller jusqu'à 760 mètres.Les astronomes appellent ce dispositif un interféromètre. Il est capable d'explorer en détail la naissance des étoiles au cœur des nébuleuses ou encore l'évolution des galaxies primordiales aux confins de l'Univers.