Une idée folle. Elle date de 1976: assembler rock, folk, pop, hip-hop sur un même lieu et pendant plusieurs jours. Et voilà 40 ans que ça dure. Aujourd’hui il l'un des plus grands festivals de musique et se tient cette année du 21 au 26 juillet
Reportage. Un petit Woodstock, mais mieux organisé. On est en Suisse quand même. Voilà ce qu’était à l’origine le festival Paléo. Un gentil rassemblement de chevelus un peu flower power qui accueillait neuf groupes en trois soirs dans la salle communale de Nyon.«On a toujours aimé l’improvisation. Mais il faut la garder pour tout ce qu’on n’a pas pu prévoir avant. L’organisation est l’une des garanties de pouvoir bien faire la fête aussi», explique Daniel, l’ancien colleur d’affiche qui arborait à l’époque barbe et sabots, et devenu désormais un organisateur un peu propret.
Reportage d'Ingrid Pernet-Duparc, Serge Worreth et Mélanie Ducret
Intervenants; Daniel Rossellat, président et fondateur du Paléo Festival de Nyon; Antoine Ogay, facteur de pianos; Jacques Monnier, programmateur et fondateur du Paléo Festival de Nyon
Paléo, l’incontournable
40 ans plus tard, Paléo a su charrier un torrent impressionnant de spectateurs. 6 millions depuis sa création, 200.000 environ par édition, 9.000 campeurs, plus de 250 stands et bars et presque autant de concerts cette année. Depuis une décennie, le festival jouit d’un sold out systématique avant même son ouverture.Non, Paléo n’est plus un grand bastringue à saucisses entre potes, mais bien l’un des plus grands festivals européens.
Il se permet même cette fois une édition en 7 jours avec un invité en forme de plus gros cachet de son histoire, Robbie Williams.