Voilà la guerre des présidents relancée après les incidents lors du match OM-OL. Qualifié de "vieux lion à la vision conservatrice" par V.Labrune, J.Michel Aulas a répondu que la situation au stade n'était pas maîtrisée par le club et que "c''était prémédité"
Le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, a évoqué le "choc de générations" qui l'oppose à son homologue de Lyon, Jean-Michel Aulas, le "vieux lion" à "la vision conservatrice", lundi sur Europe 1 au lendemain de la rencontre tendue entre les deux clubs.
"Il y a un choc de générations entre nous, entre une vision d'un football moderne, international et économiquement sain que j'essaie d'incarner, et une vision plus conservatrice, la sienne, au sein d'un système très bien rôdé qu'il contrôle parfaitement depuis longtemps", a dit Labrune."C'est comme en politique, les vieux lions ont parfois du mal à accepter l'arrivée de plus jeunes", a ajouté le président de l'OM.
Dimanche soir après les incidents du match OM-OL (1-1), interrompu vingt minutes après des lancers de bouteilles sur la pelouse, Aulas avait qualifié Labrune de "guignol" et de "pitre"."Jean-Michel a pris pour habitude de perdre son sang-froid quand on le contredit et qu'on contrecarre ses plans", a rétorqué Labrune.
"Rien n'a été contrôlé. C'était prémédité", a estimé Aulas sur le site de L'Equipe à propos des incidents. "A Marseille, les virages ne sont pas maîtrisés par les organisateurs, ils font ce qu'ils veulent", a ajouté le dirigeant lyonnais.
La "guerre des présidents" est donc relancée , le Lyonnais fustigeant "l'irresponsabilité" du Marseillais. Ce conflit "ne nous empêchera pas, je l'espère, de travailler en bonne intelligence face aux échéances de réformes importantes du foot français", a conclu Labrune.