Patrick Mignola, élu de Savoie, appuyé par 73 parlementaires demandent au Premier Ministre de dissoudre le groupuscule d'extrême-droite Bastion social, notamment installé à Chambéry, en Savoie.
Patrick Mignola, député de Savoie, ainsi que 73 parlementaires appellent à la dissolution d'un groupuscule d'extrême droite, le Bastion social. Ce dernier, implanté dans plusieurs villes de France comme Aix-en-Provence, Lyon ou encore Strasbourg est aussi installé à Chambéry, en Savoie, en face de la Préfecture, et à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme.
Anciennement appelé Groupe Union Défense (GUD), le Bastion social se pose "en défenseur du droit fondamental pour chaque peuple de vivre dans sa patrie selon ses normes culturelles, religieuses, linguistiques, ethniques", selon son site internet. "Préférence nationale, usage de la violence, rejet de l’étranger et de l’ordre républicain, tel est le véritable visage du Bastion Social", déplorent les parlementaires.
Un groupe "guidé par des doctrines fascistes"
"Face à la montée en puissance de leur activisme, guidé par des doctrines fascistes, et à la veille d’un scrutin européen décisif, nous nous devons d’affirmer les valeurs qui nous unissent en exigeant la dissolution du Bastion Social", réclament les parlementaires dans un communiqué.
Ces derniers dénoncent par ailleurs "l'organisation de camps d’entraînement, des maraudes basées sur des critères raciaux et des tapages répétés imposant un quotidien insupportable aux riverains". Et pour les parlementaires de conclure: "Leur activité associative qui va à l’encontre des principes républicains appelle à leur dissolution."