L'Etat vient de valider la possibilité pour les grandes agglomérations de mettre en place un péage ce jeudi 18 octobre 2018. Les collectivités ont le choix d'instaurer ce dispositif. L'objectif est d'alléger la circulation dans les villes et de réduire les nuisances environnementales.
L'avant projet de loi d'orientation des mobilités annonce la possibilité de mettre en place un péage urbain dans les villes de plus de 100 000 habitants. La Métropole de Grenoble est concernée avec 650 000 habitants.
Il s'agit plus exactement d'un "tarif de congestion" visant à limiter le nombre de véhicules dans les villes et à réduire l'impact de la pollution sur l'environnement.
Pour l'instant, le tarif maximum prévu pour une voiture est de 5 euros pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants et de 2,5 euros pour celles de 100 000 habitants. concernant les camions, le tarif peut atteindre 20 euros.
Du côté de la ville de Grenoble, les élus attendent de voir la version définitive du projet, pour réfléchir à la mise en place de ce genre de tarif. Pour l'heure, la priorité est la zone à faible émission qui vient d'être voté par la métropole. https://www.vignetteecologique.fr/zones-ecologiques-a-grenoble/
Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole ne souhaite pas appliquer un tarif pour l'agglomération. "Nous ne voulons pas de l'écologie punitive, mais nous voulons de l'écologie positive." Il parle de "Péage inversé", par exemple toute personne qui déciderait de passer de la voiture vers les transports en commun, se verrait gratifiée dans un compte mobilité d'un certain nombre de crédit, ou encore une personne en voiture qui ferait du covoiturage... tous ces comportements seraient valorisés.