Le jeu de guerre "Street wars", venu tout droit des Etats-Unis, avait fait des adeptes en France au début des années 2000. Aujourd'hui, il repart du côté de Vienne, en Isère, Lyon et même Paris.
A Vienne, en Isère, comme à Paris, ils sont une soixantaine de jeunes de moins de 27 ans à s'exercer à ce jeu de guerre importé des Etats-Unis. "Street wars", c'est une bataille grandeur nature qui consiste à incarner un tueur à gages et à éliminer ses cibles à l'aide d'un pistolet à eau, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Ce jeu peut être perpétré dans les rues, mais jamais au domicile d'une personne, ni sur son lieu de travail, et encore moins dans les transports en commun (arrêts de bus compris) ou dans les cafés.
Un jeu qui n'amuse pas certains élus
"Street wars" s'inspire des jeux vidéo. Des élus le considèrent comme violent alors que, pour les passionnés, de plus en plus nombreux, il n'est qu'un amusement.
En 2010, une séance avait été organisée en marge du Festival "Quai du Polar" à Lyon. "Encourager des adolescents à simuler des meurtres, même avec des pistolets à eau, je crois que ce n'est pas convenable" avait alors souligné le conseiller municipal du 3e arrondissement de Lyon, Patrick Huguet. L'organisateur du Festival, parlait, lui, d'une version actualisée du gendarme et du voleur.