Septième jour de pic de pollution sur l'agglomération de Grenoble, la qualité de l'air est toujours qualifiée de médiocre par Air Rhône Alpes. Ce matin dans les rues nous avons demandé aux passants s'ils utilisaient des moyens de transport alternatifs.
Il existe des alternatives aux véhicules diesel, en grande partie responsable de la pollution aux particules fines... mais ces moyens de transport sont-ils vraiment utilisés? C'est la question que nous avons posée aux Grenoblois ce matin.
Place Hubert Dubedout, prés de la porte de France, le trafic routier à l'entrée de Grenoble est plutôt fluide... mais dans les voitures, on ne voit qu'une à deux personnes maximum. Pas vraiment idéal en matière de covoiturage et surtout d'environnement.
Sur les quais, les cylistes sont nombreux, mais beaucoup n'ont pas attendu le pic de pollution pour lâcher la voiture. Et malgré le froid, ils n'y voient que des avantages.
Aux arrêts de bus et de tram, les voyageurs attendent patiemment... sous les vapeurs des pots d'échappement. Mesure exceptionnelle, le ticket de transport est valable toute la journée ce lundi, mais c'est encore insuffisant pour éliminer la voiture des rues.
Reportage Jean-Christophe Solari, Cédric Picaud: