Le niveau maximum d'alerte à la pollution aux particules fines est maintenu ce mardi 11 mars sur le nord du département l'Isère et dans le bassin lyonnais, en proie pour le quatrième jour consécutif à une stagnation des concentrations en poussières en raison du beau temps.
En conséquence, les autorités ont mis en place une mesure de limitation de vitesse inférieure de 20 km/h par rapport à la vitesse maximale autorisée, lorsque celle-ci est supérieure à 70 km/h. Les conditions météorologiques anticycloniques, et en particulier "le temps froid et sec" qui touche ces zones au début et en fin de journée, est "propice à la stagnation des masses d'air chargées en polluants émis par les activités humaines", a précisé Air-Rhône-Alpes, organisme de surveillance et d'information sur l'air de la région.
Le niveau "d'information et recommandations [est] activé dans la zone urbaine des Pays de Savoie, le bassin Lémanique, l'ouest de l'Ain, la vallée du Rhône et le bassin stéphanois", a ajouté Air Rhône-Alpes.
Le niveau d'alerte est déclenché à partir d'une concentration de PM10 (particules au diamètre inférieur à 10 microns) de 80 microgrammes de particules par m3 d'air.
Les pollutions aux PM10, poussières de compositions diverses, sont fréquentes en hiver, avec l'augmentation des émissions liées au chauffage, principalement à bois mais aussi au fioul, et des conditions météorologiques souvent défavorables à la dispersion des polluants.
Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires.