Les responsables de l'UMP 38 et les parlementaires isérois du parti ont rendez-vous dans le bureau de Jean-François Copé. Objectif : décider, une bonne fois pour toute, du mode de désignation du candidat UMP pour les municipales à Grenoble.
Entre celui qui ne sait pas s'il est candidat à la candidature (Denis Bonzy), celui qui refuse le principe des primaires ouvertes (Alain Carignon), celui qui pourrait être candidat même s'il n'est pas désigné par le parti (Mathieu Chamussy) et le petit jeune en embuscade qui rêve peut-être d'une défection des trois autres (Benjamin Piton), l'UMP Isère ne s'en sort pas avec le cas grenoblois.
Alors elle a décidé d'en appeler au grand patron, Jean-François Copé et celui-ci par courrier vient de donner son accord pour un rendez-vous réunissant autour de lui les responsables de l'UMP 38 ainsi que les deux sénateurs et les deux députés du parti dans le département.
Aucune date n'est encore fixée mais la réunion devrait avoir lieu dans les prochains jours. En juin dernier, Jean-François Copé avait accepté pour Grenoble le principe des primaires ouvertes à tous, un principe proposé par la fédération iséroise. Alain Carignon veut lui des primaires ouvertes uniquement aux militants UMP. Et si l'on oubliait les primaires et on laissait le choix du candidat à la commission nationale d'investiture ?
Autant de possibilités entre lesquelles Jean-François Copé va devoir trancher pour tenter de mettre enfin son parti en ordre de bataille dans la capitale des Alpes.