La Fédération du Parti socialiste de la Loire envisage de lancer un appel aux dons pour financer la remise en état de ses locaux, saccagés
samedi 22 octobre, par une poignée de militants d'extrême-gauche. Le coût des travaux est estimé à près de 40.000 euros.
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Le PS compte lancer une souscription, sous forme d'appel au don auprès des militants, pour financer les travaux et éviter que la fédération ne finisse l'année trop dans le rouge, explique Le député socialiste, et premier secrétaire du parti, Régis Juanico. Il a précisé qu'une plainte contre X a été déposée au commissariat central de Saint-Etienne.
L'autre députés socialiste du département Jean-Louis Gagnaire a dénoncé "des méthodes fascistes (...) qui desservent la cause pacifiste des organisateurs de ce rassemblement".
Les locaux du PS inutilisables
Après le passage, samedi 22 octobre, en fin d'après-midi, d'
une dizaine de manifestants d'extrême-gauche encagoulés infiltrés dans le cortège d'un collectif pour "le désarmement de la police et la démilitarisation des conflits", les bureaux stéphanois du PS étaient totalement retournés. "Dans l'immédiat,
l'état des locaux ne permet pas aux deux salariés permanents de la fédération départementale d'y exercer leur activité", a constaté Régis Juanico. Il a regretté que les casseurs aient pu participer pendant plusieurs heures à une manifestation interdite par la préfecture, "qui plus est en étant encagoulés, ce qui est également interdit".
Une enquête difficile
Les centaines de policiers, gendarmes mobiles et CRS mobilisés à Saint-Etienne en fin de semaine avaient pour consigne de protéger l'hyper-centre de Saint-Etienne, ainsi que l'entreprise Verney-Carron (un fabricant de flash-ball, cible annoncée du collectif), mais en se tenant loin des manifestants pour éviter les affrontements. "
Aucun des casseurs n'ayant été interpellé sur le fait, l'enquête risque d'être difficile après coup car ils étaient masqués ou grimés", a commenté le parquet de Saint-Etienne.
