A Billom, on ne plaisante pas avec l’Epiphanie. Pour garnir ses galettes, un boulanger a commandé des fèves artisanales fabriquées en France. En tirant les rois, les Billomois pourront retrouver et collectionner des monuments familiers.
Les premiers jours de janvier dans son fournil de Billom, Thierry Charlat ne chôme pas. Il commence à minuit et au matin les galettes des rois s’alignent sur les plans de travail, attendant la cuisson "on est là pour se démarquer des grandes surfaces, tout est fait maison de A à Z" affirme-t-il tout en déroulant la pâte feuilletée pur beurre et en étalant la frangipane riche en amandes de la galette suivante. Cinq cents par jour sont prévues pour le week-end de l’Epiphanie.
Pour les garnir comme il se doit, les fèves aussi sont artisanales et fabriquées en France, commandées pour l’occasion à une entreprise de Grenoble "ces fèves sont des cartes postales de Billom, le quai du Terrail, le creux du Marché ou encore la vieille porte du Château. Uniquement des quartiers anciens pour faire un clin d’œil au passé de Billom et valoriser notre petite ville."
Une démarche évidente pour ces boulangers qui ne travaillent qu’en circuit court et une bonne idée pour des clients lassés des fèves standard venues d’Asie "avec la crise sanitaire c’est une bonne initiative, la fève est jolie et bien sûr, le plus important, la galette est bonne !"
Avec huit décors à collectionner, le vieux Billom va faire éclore de nouveaux fabophiles. Pour ces passionnés, peu importe la couronne pourvu que la fève soit belle.