Trois semaines d’avance pour le blé, 15 jours pour les autres céréales, la saison des moissons bat son plein dans les champs du Puy-de-Dôme. La très faible humidité permet de longues journées de travail, mais la sécheresse diminue les rendements.
Sur son exploitation de Saint-Rémy-de-Chargnat dans le Puy-de-Dôme, Jérôme Tourette cultive 5 variétés de céréales. Il a déjà moissonné l’orge et le colza, il est maintenant dans les champs de blé. Des moissons précoces, on n’est que début juillet. "Avec peu de pluie en avril, mai et juin et surtout des grosses chaleurs, les rendements sont en baisse de 30%" explique Jérôme Tourette.
Plus en altitude, à Chauvaye, Cyril Sauvadet termine la récolte du colza avec seulement 30 quintaux à l’hectare, c’est moins que d’habitude, pourtant la plante a mieux résisté à la sécheresse que le blé.
C’est la conséquence négative de la sécheresse et de la chaleur, le positif c’est l’amplitude horaire qu’elles permettent, tôt le matin et tard le soir : "on a de grosses journées car il y a très peu de rosée".
Les moissons vont s’échelonner jusqu’au 15 août puis reprendront en septembre pour le tournesol et les maïs.