Centenaire 14-18. Dans le Puy-de-Dôme, le village de Saint-Sauves rend hommage à ses 120 morts

Le 11 novembre, la célébration du centenaire de l’armistice a rassemblé toutes les générations autour du monument aux morts de Saint-Sauves, dans le Puy-de-Dôme. Ce monument, sculpté en pierre de Volvic, ravive le souvenir des 120 morts de la commune.
 

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 Comme toutes les communes de France, Saint-Sauves-d’Auvergne, dans le Puy-de-Dôme, a rendu hommage à ses poilus à l’occasion du 11 novembre.  Un siècle, jour pour jour, après la fin de la Première Guerre mondiale.

A Saint-Sauves sur 1800 habitants, 600 hommes ont été mobilisés pendant la Grande Guerre. 120 enfants du pays, morts pour la France, ne sont jamais revenus. 

Le nom de Joseph Foury est le premier inscrit sur le monument aux morts.

« Je suis très attaché au monument de Saint-Sauves car le premier nom inscrit est celui de mon grand-oncle, celui de Joseph Foury qui est décédé le 14 août 1914, à peine une dizaine de jours après le début de la mobilisation », confie Thibault Fouris, historien local. 
 
 

Un monument aux mort inauguré en 1920



Dès 1915, le village envisage l'élévation d'un monument aux morts pour que les familles puissent se recueillir. Il faudra une souscription publique pour réunir 18 000 francs de l'époque, et inaugurer ce lieu de mémoire en 1920.

« Il y a un message de mémoire et de transmission. Il y a un personnage, ce vieillard qui raconte une histoire à son petit-fils qui parle de l’absent : le père, représenté par le casque percé par un éclat d’obus. Il y a cette épitaphe au pied du monument « ne l’oublie jamais », explique Thibault Fouris. 

Le monument public et laïque, est au cœur du village. Mais en poussant la porte de l'église, on découvre une seconde sculpture, voulue par le chanoine Verdier. Pendant la Grande Guerre, le curé de Saint-Sauves a rendu hommage à chaque paroissien disparu.

L'édifice de Saint-Sauves est bien vivant, l'Etat projette de le classer Monument Historique.
 

 
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