Les cérémonies du 11 novembre ont eu lieu un peu partout en Auvergne ce mercredi. Parmi elles, celle de Châtel-Guyon (63) où les organisateurs ont voulu mettre en valeur la solidarité entre les générations.
Près de 100 ans après avoir été écrits, les mots écrits par un poilu ont à nouveau résonné prés du monument aux morts de Châtel-Guyon (63). Des mots écrits alors que le soldat se trouvait au cœur du premier conflit mondial, prononcés cette fois par des collégiens de 3e. Des élèves aujourd'hui investis d'une mission : celle de se souvenir.
"Aujourd'hui pour la première fois je vais être porte-drapeau à la cérémonie" raconte Sarah, 16 ans, "parce que ça me tient à cœur de pouvoir remémorer tout ce qu'il s'est passé. Mon grand-père était militaire, mes arrière grand parents étaient militaires aussi, donc je trouve ça de continuer avec les générations d'après."
Le devoir de mémoire
A Châtel-Guyon, ils étaient nombreux à se rassembler devant le monument aux morts pour commémorer cet anniversaire. Parmi eux des anciens combattants venus rendre hommage.Maurice Gilbert, ancien combattant de la guerre d'Algérie, a tenu à être présent : "il faut le devoir de mémoire, c'est normal ! Posez la question à des jeunes : est-ce qu'ils savent à quoi correspondent le 11 novembre, le 8 mai, le 18 juin ? Est-ce qu'il y a beaucoup de jeunes qui connaissent ces dates ? Je ne pense pas. Si les parents expliquent, ils savent … Sinon, combien ignorent ces dates qui sont pourtant très importantes ?"
"C'est important pour nous" confirme Gilles Dolat, conseiller municipal en charge de la commémoration. "D'abord parce qu'on a beaucoup d'anciens militaires, et puis parce que nos communes ont payé un tribut important. Donc il faut pas les oublier nos anciens !"
Cette cérémonie était aussi l'occasion de rendre hommage aussi aux combattants maghrébins de 14-18. Une commémoration pour ne pas oublier cette Grande guerre, qui a fait en France plus de 1.400.000 morts.