1 an d'emprisonnement avec sursis requis à l'encontre du conducteur ivre du train Paris-Clermont

Le conducteur ivre du train Paris-Clermont qui n’avait pas marqué l’arrêt à Nevers le 18 juin 2017 était convoqué le 28 novembre devant le Tribunal correctionnel de Nevers. Un an d'emprisonnement avec sursis de mise à l'épreuve ont été requis à son encontre.

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Il roulait avec 3,34 grammes d’alcool par litre de sang ce 18 juin 2017. Il avait manqué de s'arrêter à Nevers, traversant la gare à 110 km à l'heure. Le train qu'il conduisait avait à son bord près de 200 passagers.

Pour ce comportement très dangereux, il encourt une peine sévère. Le procureur a requis un an d'emprisonnement avec sursis de mise à l'épreuve, une obligation de soin, une interdiction de conduire tout transport public pendant 5 ans et une contravention de 200 euros.


Après avoir manqué la gare de Nevers, le conducteur s’est arrêté une dizaine de kilomètres plus loin, en gare de Saincaize. C'est le cadre d’astreinte de la SNCF qui s’est aperçu de l'ébriété du conducteur.


Il a aussi découvert un cubi de rosé de 3 litres dans la cabine de conduite. Il était largement entamé. Le conducteur a ensuite reconnu avoir bu plusieurs bières à son domicile avant sa prise de service, avoir acheté le cubi de vin avant de prendre son travail et d’en avoir bu environ 2 litres en conduisant pendant deux heures.

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