L'open international des volcans, organisé à Clermont-Ferrand, est désormais bien installé dans le circuit européen. Mais au-delà des performances, ce tournoi est une locomotive pour le squash féminin en Auvergne.
Certaines d'entre elles voyagent seules au 4 coins de l'Europe pour gagner des points et grimper dans la hiérarchie mondiale... Le squash féminin a du mal à émerger sur la scène internationale et faire le choix de devenir une joueuse professionnelle relève du parcours de la combattante. Harold Charpentier, organisateur de l'Open international des volcans, reconnaît que la discipline "a du mal à démarrer au niveau médiatique".
Pourtant le pays compte 15 000 licenciées féminines et près de 100 000 pratiquantes en loisir... Pour les joueuses du club organisateur de l'open international des volcans, côtoyer des compétitrices évoluant dans le top 100 mondial est un plaisir et une fierté. "On apprend toujours quand on les voit se déplacer sur le terrain, la manière dont elles se déplacent, la manière dont elles jouent tactiquement aussi", confie Nathalie Cueille, licenciée du Squash des Volcans.
Chloé Messic, espoir du squash français
Cette année verra peut être à nouveau une française remporter le championnat d'Europe, après la victoire de Camille Serme en 2014 : Chloé Messic s'est d'ailleurs qualifiée pour la finale.La Francaise, 73e joueuse mondiale, termine actuellement ses études d'ingénieurs à Lyon. Un double cursus exemplaire, mais qui témoignent des difficultés hexagonales pour éclore au plus haut niveau. "C'est vrai que le squash, on a du mal à rentrer dans les jeux olympiques pour le moment, donc ça ne débloque pas forcément beaucoup de fonds... Il y a quand même des joueurs professionnels mais financièrement c'est un peu précaire", explique la jeune femme.Pendant que Chloé Messic poursuit sa route, le squash amateur se développe. Au Squash des volcans, à Clermont-Ferrand, deux cours supplémentaires viendront bientôt augmenter la capacité d'accueil du club.