A l’aéroport de Clermont-Ferrand, c’est l’inquiétude pour l’avenir des salariés et de la ligne Clermont-Paris. Air France a annoncé ce vendredi 3 juillet 7500 suppressions de postes. Sa filiale "HOP !" est très impactée, et 49 postes à Clermont pourraient être supprimés.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Le calme et l'attente ce matin devant le site d'Aulnat, à Clermont-Ferrand, car à plus de 500 km de là, à Nantes, se joue l'avenir des salariés d’Air France. Syndicats et dirigeant discutaient ce vendredi 3 juillet le plan de restructuration.
Des lignes supprimées
Au bout de deux heures, fin des discussions et aucun accord n’a été trouvé. Les chiffres tombent, 7 500 postes supprimés, et les répercussions à Clermont-Ferrand seront sans doute importantes :
« Ici, on a le Clermont-Orly qui devrait être abandonné, et combien de fréquence sur Clermont – Charles-de-Gaulle, ça on ne le sait pas encore. L’activité reprend, certes, mais on ne sait pas si on arrivera au même nombre de rotations. Le risque c’est d’impacter la région et si nous on ne fait pas descendre des avions aujourd’hui sur des lignes normales on va avoir un problème de rentabilité à terme », explique Stéphane Chaussidon, représentant CGT.
Le centre de maintenance continuera son activité
Ces chiffres vont se répercuter brutalement à Clermont-Ferrand. D'abord en termes d'emplois, si le centre de maintenance devrait poursuivre son activité, 49 postes devraient être supprimés.
« On est le seul centre en France à être maintenu, ce n’est pas une bonne nouvelle en termes d’emploi. Ca impacte les sous-traitants, on avait énormément de CDD, énormément d’intérimaires, et ce n’est pas que l’emploi. Il y a aussi la région qui est impactée. On est une région très enclavée. On a proposé d’appliquer les mesures de chômage partiel longue durée », précise le représentant syndical. C'est près de 25% de l'effectif sur place et des répercussions sont à craindre sur toute la filière.