Alors que le procès en appel de Cécile Bourgeon doit débuter le 29 janvier devant la cour d’assises de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, la mère de la petite Fiona a fait l’objet d’un signalement pour risque suicidaire. Dans un courrier, elle a indiqué vouloir « rejoindre » Fiona.

Cécile Bourgeon, actuellement incarcérée à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas, a rédigé, au mois de décembre, un courrier à sa fille Fiona, indiquant vouloir la « rejoindre ». Une information révélée par 20 Minutes et confirmée, jeudi 18 janvier, par son avocat  Renaud Portejoie.
Selon lui, c’est son comportement « un peu inquiétant » qui a alerté sa codétenue. Cette dernière a fait alors un signalement à l’administration pénitentiaire « qui s’est inquiétée de ce qu’elle puisse à nouveau tenter de se suicider » précise Renaud Portejoie.  « Cécile Bourgeon était en train de rédiger un courrier à sa fille, Fiona.  Le courrier qui a été saisi à ce moment-là laissait penser qu’elle souhaitait la rejoindre. Dans cette lettre, elle disait qu’elle n’en pouvait plus et qu’elle s’en voulait de ne pas avoir su la protéger », poursuit l'avocat Clermontois.

Après ce signalement, Cécile Bourgeon a été transférée « brièvement » en Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA), précise son avocat.  « Depuis elle a été incarcérée en milieu carcéral « classique » ».

On fera en sorte qu’elle puisse comparaître 



Lundi 29 janvier, avec son ex-compagnon Berkane Makhlouf, Cécile Bourgeon doit être jugée devant la cour d’assises de Haute-Loire, au Puy-en-Velay pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Selon  son avocat, la mère de la petite Fiona, dont le corps n’a jamais été retrouvé, sera bien présente. "Elle est en état de comparaître, elle souhaite que le procès vienne.  Elle est un peu en détresse, je pense qu’elle l’est depuis plusieurs mois. Il y a eu des tentatives de suicide qui sont avérées et qui ont émaillé son parcours carcéral ». Et de poursuivre :  « Malheureusement ce n’est pas une première, ça ne changera rien à sa comparution. On fera en sorte qu’elle puisse comparaître ».




En première instance, la cour d'assises du Puy-de-Dôme avait acquitté partiellement la mère de la fillette du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle n'avait été condamnée que pour quatre délits, notamment "non-assistance à personne en danger" et "dénonciation de crime imaginaire" pour avoir monté le scénario de sa disparition dans un parc de Clermont-Ferrand, le 12 mai 2013.



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