L’ASM a été humiliée, dimanche 25 mars, lors de la rencontre de Top 14 face à Toulon. Un score sans appel : 49 à 0. « Une honte », pour Eric de Cromières, le président des Jaune et bleu.
Toujours en colère et surtout « honteux ». Au lendemain du match catastrophique qui a vu l’humiliation de l’ASM à Toulon (49-0), Eric de Cromières a du mal a digérer la rencontre de dimanche 25 mars. « C’est une prestation qui n’est pas digne des couleurs de l’ASM. On n’a pas respecté le maillot. Je souhaite m’en excuser auprès des spectateurs, des fans. Avec son titre de champion de France, l’ASM n’a pas le droit de livrer une copie de cette nature », a déclaré le président de l’ASM.
Avec 40 placages manqués et 20 ballons perdus, au stade Mayol, le public a assisté à une vraie démission collective. « Le groupe manquait un peu d’envie, beaucoup d’entre eux savaient qu’ils ne seraient pas retenus pour le quart de finale de Coupe d’Europe, donc une motivation moindre, certains quittant le club. On n’avait pas tous les bons ingrédients », reconnaît le président de l’ASM qui ne minimise pas « l’entrée fracassante de Toulon ». « Au bout d’un quart d’heure, quand il y a eu 2 essais, là on a démissionné !», déplore-t-il.
Le problème de tout ça c’est qu’on va jouer notre année à pile ou face
Et de poursuivre : « L’année pour le top 14 est terminée, seuls les gens qui ont la volonté et le respect du maillot feront des matchs de qualité. Mais j’espère qu’il y en aura suffisamment. Le vrai sujet ce sont les entraînements. On n’a pas le temps de travailler les entraînements », regrette-t-il.
Dimanche 1er avril, au stade Marcel-Michelin, l’ASM recevra le Racing en quart de finale de la Coupe d’Europe. Un match plus que décisif. « Le problème de tout ça c’est qu’on va jouer notre année à pile ou face ».
En cas de défaite, l’ASM ne pourra pas disputer la Champions Cup, la saison prochaine, et devra se contenter de la Challenge Cup. Si tel était le cas, le club pourrait craindre une désaffection des partenaires et du public ce qui « entraînerait des difficultés financières », insiste le président qui reste convaincu que, d’ici-là, les joueurs auront retrouvé l’envie de gagner.