Après plusieurs mois sans compétition, le perchiste de Clermont-Ferrand Renaud Lavillenie renoue avec la perche ce vendredi 28 août à l’occasion du meeting d’athlétisme Envol Trophée, non loin de Lyon. Le champion entend tout de même se préserver pour l’année prochaine.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Le champion de saut à la perche de Clermont-ferrand Renaud Lavillenie reprend la compétition vendredi 28 août à Pierre-Bénite, près de Lyon. S’il est heureux de ce retour après plusieurs mois d’absence en raison de la pandémie de COVID 19, il entend surtout se préserver pour l'année prochaine, alors que sa saison estivale doit durer moins d'un mois. Tête d'affiche de l'Envol trophée, le meeting d'athlétisme de Pierre-Bénite, le Français fait son retour, remis d'une fracture du pouce gauche survenue fin juin en cassant une perche sur le sautoir de son jardin, qui avait nécessité une opération le 2 juillet.
"Je ne suis pas en méga forme"
"C'est compliqué, je ne suis pas en méga forme, je ne me dis pas que je vais tout péter ce week-end. La reprise de la perche m'a un peu fatigué, explique-t-il à l'AFP.
Et je m'entraîne pour me maintenir surtout, pas pour chercher la grande forme. Le plus important, c'est que physiquement, je n'ai pas de pépin. Je n'ai rien à prouver, je n'ai pas besoin de m'entraîner comme un dingue pour battre un record, ajoute-t-il.
Cette saison, j'espère atteindre 5,80 ou 5,90 mètres, mais je ne me mets aucune pression avec ça. Je dois garder de l'énergie pour l'année prochaine.""Le plaisir des compétitions"
Au cœur d'une saison tronquée par la pandémie de Covid-19 (JO reportés d'un an, Euro annulé), l'ex-recordman du monde (6,16 m) entend se contenter d'un "mini-été" long d'un mois tout au plus. Fidèle à sa réputation de sauteur boulimique, il doit tout de même se mesurer aux meilleurs du monde (Armand Duplantis et Sam Kendricks) le 2 septembre à Lausanne, puis s'aligner à Chrozow (Pologne, le 6), à Ostrava (République tchèque le 8), aux Championnats de France (à Albi, le 12), à Rome le 17 et peut-être sur un dernier meeting.
" Là, je veux sentir le plaisir des compétitions et de retrouver les autres perchistes. Ensuite, je suis impatient de tourner la page, de couper un bon coup en vacances et de repartir sur une préparation avec du temps devant moi", qui doit le mener à son grand objectif, les Jeux de Tokyo (23 juillet - 8 août 2021).
Son frère Valentin au rendez-vous
Après une année 2019 frustrante, avec une élimination dès les qualifications des Mondiaux de Doha en octobre, le double médaillé olympique avait retrouvé des sensations en passant 5,94 m en février en salle à Clermont, une hauteur qu'il n'avait pas atteinte depuis août 2018, alors que le Suédois Armand Duplantis venait de le déposséder de son record du monde en franchissant 6,17 puis 6,18 mètres. A Pierre-Bénite (à partir de 17 heures), il sautera avec son frère Valentin Lavillenie et l'espoir Thibaut Collet, alors que le décathlonien Kevin Mayer, un temps annoncé, n'est plus engagé. L'autre temps fort du meeting est attendu au triple-saut avec la présence du médaillé de bronze mondial et meilleur performeur de la saison (17,43 mètres), le Burkinabé Hugues-Fabrice Zango.