Des salariés des centres régionaux de l'AFPA, l'agence pour la formation professionnelle des adultes, ont manifesté jeudi 8 novembre, à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme. Inquiets pour leur avenir ils redoutent des suppressions de postes et la fermeture des antennes d’Aurillac et du Puy-en-Velay.
Les salariés des centres régionaux de l'AFPA, l'agence pour la formation professionnelle des adultes sont inquiets. Ce qu’ils redoutent ? La fermeture des antennes d'Aurillac et du Puy-en-Velay, mais aussi la suppression de 85 postes sur 150 au niveau régional, soit plus 50%.
Jeudi 8 novembre, les salariés des différents AFPA de la région se sont rassemblés à Beaumont (Puy-de-Dôme), pour manifester leur colère et leurs craintes en marge du comité régional d’établissement.
« Si les centres d’Aurillac et du Puy-en-Velay ferment, il n’y aura plus de présence de formation professionnelle pour adultes dans tout le périmètre sud de l’Auvergne » constate Jean-François Guerut, secrétaire général de la CFDT Auvergne et secrétaire du CE régional.
Des craintes fondées sur la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) au niveau national. Annoncée par la direction, une réorganisation prévoit en effet la suppression nette de 940 postes et de 38 sites en deux ans.
Enjeu politique
Pour les manifestants, ces fermetures n'ont aucune justification économique, même si la situation financière de l’APFA est catastrophique depuis plusieurs années, mais dépendent d'une décision politique.
« Certes, il y a des problèmes économiques, poursuit Jean-François Guerut, mais il faut bien comprendre que les conseils régionaux sont aussi un peu responsables de par les réductions de financement qu’ils nous imposent ».