Les vide-dressings ont la cote et pour les associations, ces événements sont un bon moyen de vider leurs stocks pour renflouer les caisses. Sur le parking de l’APF France Handicap à Clermont-Ferrand, chaque semaine, des bénévoles organisent une vente solidaire, avec des articles à des prix très avantageux.
Comme tous les mercredis, les vêtements, livres et jeux sont de sortie sur ce parking de Clermont-Ferrand. Des pièces vendues entre 50 centimes et 2 euros pour permettre à chacun de dénicher son bonheur. Eliane raconte : “Je m’occupe d’une association de loisirs à Clermont-Ferrand. On fait de la couture et de la peinture sur porcelaine. Quelques fois on trouve de la porcelaine à un prix intéressant. Je fouille aussi pour moi”.
"Il n’y a pas de honte à venir chiner, dégotter certains vêtements"
Organisés depuis 20 ans par l’association APF France Handicap, ces vide-dressings regorgent principalement de textile. Malgré la baisse des dons, la boutique solidaire a toujours un large stock à écouler. Pascale Verny, bénévole à la boutique solidaire, souligne : “Vu la conjoncture économique, les gens en ont besoin aussi. Il n’y a pas de honte à venir chiner, dégotter certains vêtements. Je trouve cela très bien. C’est donner une deuxième vie aux vêtements, au lieu de jeter et de consommer à outrance. C’est pas mal ! “.
Des profils de clients variés
Chaque semaine, l’association récupère environ 300 euros malgré le budget très limité de sa clientèle. Ici, le panier moyen dépasse rarement les 10 euros mais les profils sont variés et les besoins augmentent. Marcel Gary, agent associatif APF France Handicap, précise : “Il y a par exemple des jeunes mamans qui viennent d’avoir un enfant et qui viennent nous acheter quelques affaires ou de la puériculture quand on en a. On trouve aussi des personnes âgées, des mamans qui viennent acheter des objets pour leurs enfants ou pour s’équiper. Comme on ne vend pas cher, ils viennent souvent”.
Le vide-dressing solidaire est organisé tous les mercredis matin, à partir de 9 heures.
Propos recueillis par Mélanie Caron / France 3 Auvergne