A l’occasion de la semaine de prévention et d’information de l’endométriose, le CHU Estaing de Clermont-Ferrand participe à la campagne d'information en rappelant aux femmes qu'elles peuvent espérer devenir mère malgré la maladie.
L’endométriose est une maladie qui touche environ une femme sur 10. Des cellules de l'utérus vont remonter et migrer dans le corps via les trompes. Le tissu qui se développe alors hors de l'utérus peut provoquer des lésions ou des kystes ovariens dans les cellules colonisées, principalement les organes génitaux ou le péritoine mais aussi les appareils urinaire, digestif voire les poumons. Cela s’accompagne très souvent de fortes douleurs au moment des règles."A force vous avez mal et vous vous dites que c’est comme les autres, et le jour où on vous dit que vous avez de l’endométriose, ça fait mal et en même temps on se dit il faut affronter le problème et faire ce qu’on a à faire, mais au moins un a un diagnostic" dit Marine Jarrige qui est passée par cette étape.
La médecine intervient alors. Au CHU Estaing de Clermont-Ferrand, on traite l'endométriose en retirant ces cellules étrangères avec l’espoir de maintenir la fertilité des patientes car l'infertilité est certainement une des conséquences les plus traumatisantes que provoque la maladie chez certaines femmes. Marine, elle, est devenu mère à l'aide d'une fécondation in-vitro. Aujourd'hui, grâce à cette technique, sa maladie ne l'empêche plus d'envisager de donner un petit frère ou une petite sœur à Louise, sa fille d'un an.
L'association EndoFrance organise plusieurs réunions à Clermont-Ferrand au cours de cette semaine de prévention et d'information.