Clermont Métropole souhaite structurer les transports autour de trois lignes fortes (A,B,C) et renforcer l'ensemble du réseau pour les habitants de la métropole. Vendredi 14 décembre, la convention d'objectifs et de moyens avec le Syndicat Mixte des Transports en Commun a été adoptée.
Lors du conseil métropolitain, qui s’est tenu vendredi 14 décembre, de nombreux dossiers ont été abordés. Parmi eux, le projet de structuration et de développement du réseau de transports en commun à l’orée 2025. Un projet visant à permettre une plus grande mobilité ainsi qu’une transition énergétique et écologique.
#Mobilité#ClermontMetropole lance les études pour le développement et la structuration du réseau de #transports pour des mobilités durables et facilitées. pic.twitter.com/DxoyTrmOw0
— clermontmetropole (@ClrmntMetropole) 14 décembre 2018
Le projet vise à une meilleure desserte de l’ensemble du territoire autour de :
- La desserte de Cournon-d’Auvergne, de Royat, de Chamalières. Parmi les projets, une ligne pouvant aller de Royat-Chamalières à Aulnat ou une ligne pouvant aller de Cournon-d’Auvergne à Durtol
- Une liaison directe de l’aéroport et de la gare
- La desserte du Zénith et de la Grande Hall d’Auvergne
- La mise en place de parkings relais et de parkings de proximité
- La restructuration du réseau de transports en commun pour améliorer les dessertes vers Pont-du-Château, Lempdes, Cébazat, Gerzat, Durtol etc.
Le projet vise également à une transition énergétique et écologique :
- Une possible construction d’un réseau de chaleur en centre-ville de Clermont-Ferrand
- Construction d’un dépôt de matériel roulant électrique et d’une unité de production d’énergie photovoltaïque couvrant les besoins en énergie de deux lignes
- Rénovation des voiries de façade à façade de l’espace public sur environ cinq lieux de projet qui restent à préciser au cours des études et qui pourraient s’inscrire dans les futures opérations d’aménagement d’intérêt métropolitain
L’enveloppe budgétaire prévue est de 380 millions d’euros à l’horizon 2030, dont 240 millions seront affectés aux travaux de réaménagement des lignes B et C en lignes de bus à haut niveau de service. Les dépenses de fonctionnement seraient estimées à 9 millions d’euros par an.
Plusieurs élus dénoncent le renforcement de ces lignes structurantes déjà existantes et prônent la mise en place de nouvelles lignes. Par exemple, Pierre Bordes, conseiller communautaire de Chamalières déclare : "Je vais à Issoire, Lempdes, Pont-du Château et Riom. Quand on voit le flux de voitures qui rentre sur Clermont-Ferrand c’est impressionnant. Quand je vois que l’on va encore renforcer les lignes structurantes déjà existantes, je me dis structurons plutôt un peu le reste".
Au terme des débats, Olivier Bianchi président de Clermont Auvergne Métropole souligne : "On a besoin de ces lignes car tant que l’on est pas site propre, que l’on n’est pas en site cadencé, tant que vous ne faites pas tomber la distance en temps pour qu’elle soit inférieure à la distance temps/voiture cela ne sert à rien. C’est cela notre sujet".
La convention d'objectifs et de moyens avec le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l'Agglomération Clermontoise a été adoptée : 61 voix pour, 14 abstention et 8 voix contre.
Voir l'intégralité du conseil métropolitain du 14 décembre 2018 :