Jeudi 26 août, dans la soirée, une cinquantaine de réfugiés afghans ont été pris en charge à Clermont-Ferrand. En tout, 270 ressortissants vont être accueillis en Auvergne-Rhône-Alpes.
Une cinquantaine de réfugiés afghans ont été accueillis 26 août, dans la soirée, à Clermont-Ferrand. Ils ont été transférés de l’aéroport Charles-De Gaulle vers la capitale auvergnate, mais on ignore les conditions de transport de ces ressortissants. Ils ont été pris en charge au sein d’un centre d’hébergement temporaire de Clermont-Ferrand. La préfecture du Puy-de-Dôme ne souhaite pas communiquer sur le lieu exact, ni sur le profil et les âges des réfugiés afin de les « préserver ». Conformément aux annonces du Président de la République, les opérations d’évacuation depuis Kaboul ont débuté mi-août.
270 réfugiés dans la région
Afin de contribuer à l’hébergement des personnes évacuées d’Afghanistan sur l’ensemble du territoire national, un dispositif de prise en charge est mis en place par Pascal Mailhos, préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet du Rhône, en lien avec les préfets de l’Isère et du Puy-de-Dôme ainsi que les élus locaux. En tout, 270 Afghans sont accueillis en Auvergne-Rhône-Alpes. Un communiqué de la préfecture du Puy-de-Dôme publié jeudi 27 août indique : « Compte tenu du contexte sanitaire, l’organisation de l’accueil des ressortissants afghans dans le Puy-de-Dôme est conforme à la réglementation sanitaire en vigueur et organisé comme suit :
• les personnes accueillies respecteront une quarantaine de 10 jours, étant placées au sein d’un centre d’hébergement temporaire, l’Afghanistan étant actuellement un pays de la liste rouge.
• une vaccination contre la COVID-19 leur sera proposée.»
Des associations sollicitées
L’association CeCler, financée par l’Etat, est mobilisée afin d’organiser l’accueil des ressortissants, ainsi que les associations agrées de sécurité civile du département.
Le communiqué de la préfecture du Puy-de-Dôme précise : « Les Afghans qui souhaiteraient demeurer à long terme sur le territoire national seront accompagnés par les services de l’État, en lien avec les élus locaux. Les services de la préfecture instruiront ainsi les éventuelles demandes d’asile, sous contrôle de la délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés (DIAIR). De plus, ils bénéficieront du soutien des opérateurs spécialisés dans leurs demandes de droit au séjour et leurs parcours d’intégration ».
Le maire (PS) de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, avait indiqué mi-août que la ville était prête à accueillir des réfugiés en provenance d’Afghanistan. Il avait publié sur Twitter : "Face aux drames humains en cours en Afghanistan, Clermont-Ferrand exprime sa solidarité et sera au rendez-vous pour accueillir celles et ceux qui sont menacés dans leur liberté. Nous devons être à la hauteur de nos valeurs".
Face aux drames humains en cours en Afghanistan, Clermont-Ferrand exprime sa solidarité et sera au rendez-vous pour accueillir celles et ceux qui sont menacés dans leur liberté.
— Olivier BIANCHI (@olivierbianchi1) August 17, 2021
Nous devons être à la hauteur de nos valeurs.
D'autres élus français se sont aussi manifesté afin de se porter candidats à l'accueil de réfugiés dans leur commune.
