La rentrée prochaine se prépare déjà pour les 35.000 étudiants de Clermont-Ferrand. Et parmi les priorités, trouver un logement. Si les prix restent abordables dans la ville auvergnate, mieux vaut s’y prendre tôt pour optimiser ses chances. Voici quelques chiffres.
Kenza Chauvet s’apprête à entrer en première année de médecine à la faculté de Clermont-Ferrand. Elle est venue d'Aurillac avec sa mère pour trouver un studio. Elle s’est tournée vers une agence spécialisée dans la location pour étudiants, qui propose 160 offres.
"En août, vous avez bien sûr encore des possibilités sur le marché. Il est évident que les meilleurs rapports qualité-prix vont se louer en priorité. Donc dès le mois de juillet, je pense qu’une grosse partie des locations seront faites cette année », observe Françoise Coulon, co-gérante de l'agence clermontoise.
375 euros en moyenne pour un studio
Et comme Kenza Chauvet, 6 étudiants sur 10 recherchent en priorité un studio ou un appartement T1, alors « qu’un logement en colocation est plébiscité par 16 % des étudiants », souligne LocService.fr, un site spécialisé dans la location entre particuliers qui a analysé près de 350 demandes de locataires à Clermont-Ferrand.
Toujours selon cette étude, l'offre dans le parc privé reste à des prix modérés pour les étudiants : comptez 375 euros en moyenne (charges comprises) pour un studio. Clermont-Ferrand ferait ainsi partie des villes les plus abordables en Auvergne-Rhône-Alpes, après Saint-Etienne (343 euros) et Valence (363 euros). Les villes les plus chères étant Annecy (528 euros) et Lyon (526 euros), Grenoble se situant autour de 436 euros.
3300 lits aussi avec le CROUS
A Clermont-Ferrand, le Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires propose aussi plus 3.300 lits dans ses résidences étudiantes. Montant des loyers : à partir de 250 euros par mois pour une chambre de 9 m2.
La procédure se fait en ligne. Et les places sont limitées. Les étudiants ont reçu début juillet une première réponse à leur demande. Mais il peut rester des opportunités.
« Des logements seront disponibles parce que les étudiants peuvent se désister s’ils sont acceptés dans une autre école ailleurs en France. Dans ce cas-là, ça libère des places que des étudiants, même non boursiers, peuvent demander », souligne Marie-Christine Guillot, directrice adjointe du Crous Clermont Auvergne.
