Clermont-Ferrand : des étiquettes géantes dans les rues pour sensibiliser à la propreté

Clermont Auvergne Métropole a mis en place vendredi 6 juillet une campagne de sensibilisation dans le cadre de son plan propreté. Avec l’installation de grandes étiquettes dans la ville-centre pour signaler les désordres liés aux tags, mégots, déjections canines et dépôts sauvages.

Combien ça coûte ? Vous ne vous étiez peut-être pas encore posé la question. Mais en vous promenant dans les rues de Clermont-Ferrand, vous aurez quand même la réponse ! La métropole entend améliorer la propreté de l’espace public. Et invite chacun à un comportement responsable.

Dans le cadre de sa feuille de route, elle a mis en place vendredi 6 juillet une campagne de sensibilisation pour signaler les désordres en tous genres et informer des actions conjointes menées avec la ville. De grandes étiquettes ont donc été installées dans les rues afin d’attirer l’attention sur 4 points.

Et tout d’abord, sur la prolifération des tags. « Des actes d’incivisme qui coûtent du temps et de l’argent aux communes chargées de les effacer », souligne la métropole. A Clermont-Ferrand, "13.000 interventions ont été réalisées depuis un an". Le budget annuel consacré à leur enlèvement « s’élève à 320.000 euros et à 35.000 euros pour l’affichage sauvage ».

 

Egalement ciblé : le traitement des mégots : « 1.000 éteignoirs à cigarettes ont été installés sur les poubelles en plastique du centre-ville » et « un budget de 307.000 euros sur 3 ans est prévu pour remplacer les corbeilles en plastique ou les corbeilles dégradées ».

Face aux déjections canines, l’investissement est "estimé à 225.000 euros par an" pour la création et l’entretien de canisettes, la mise à disposition de sacs, le ramassage des déjections et les actions de sensibilisation.
 

Enfin, pour lutter contre les dépôts sauvages qui « encombrent parfois les trottoirs et certains point de collecte », la métropole investit « à hauteur de 880.000 euros sur 2 ans pour installer des containers enterrés ou des claustras (ndlr, parois ajourées) afin d’augmenter la capacité de stockage et limiter la pollution visuelle des déchets ».