Depuis le 3 octobre, les tentes d’un campement de migrants se sont posées à la Faculté des Lettres de Clermont-Ferrand. Une centaine de personnes, de demandeurs d’asiles, d’enfants et de mineurs isolés, dont certains ont été relogés par la préfecture du Puy-de-Dôme.
Depuis le 3 octobre, les tentes d’un campement de migrants se sont posées à la Faculté des Lettres de Clermont-Ferrand. Une centaine de personnes, de demandeurs d’asiles, d’enfants et de mineurs isolés, dont certains ont été relogés par la préfecture du Puy-de-Dôme.
"Refugees welcome" : 3 semaines après leur arrivée à la Faculté des Lettres, RESF, la Cimade et la Ligue des Droits de l’Homme plaident toujours en faveur des migrants "qui vivent dans le dénuement le plus total ".
Pour les réseaux d’entraide qui accompagnent les réfugiés, les services de l’Etat n’assurent pas leur mission. Plus d’une centaine de demandeurs d’asile, dont une cinquantaine d’enfants, sont signalées par les associations. La préfecture recense de son côté 81 personnes. L’Etat précise qu’il a proposé 78 solutions d’hébergement "en centre d’hébergement d’urgence, en centre d’accueil pour demandeurs d’asile ou dans un hôtel."
Mëme si des hébergements ont bien été proposés, Réseau Education Sans Frontières constate qu’il n’y a pas de solutions "pour celles et ceux qui ne sont pas encore dans la procédure de demandes d’asile, ou pour les déboutés qui sont actuellement sans papiers et sans aucun droits."
" Notre objectif n’est pas de créer un nouveau centre d’accueil, mais de ne pas les laisser dehors et de reloger tout le monde" assure un représentant de RESF, en insistant sur la loi de réquisitions administratives et les logements vides à Clermont-Ferrand.
Les compétences des pouvoirs publics ne sont pas les mêmes ce qui ne facilite pas le règlement du dossier. Les Départements ont à leur charge les mineurs étrangers arrivés seuls en France.
Olivier Bianchi, maire PS de Clermont-Ferrand, a proposé une table ronde mais une nouvelle manifestation sera néanmoins organisée par les associations le mercredi 25 octobre avec une revendication : "Un toit c’est un droit."