Ce mardi 28 février, c'est la journée mondiale sans Facebook. C'est déjà la septième et a pour objectif d'alerter les utilisateurs sur les risques de dépendances aux réseaux sociaux. Et pourtant, peu de gens ont connaissance de cette journée. La preuve à Clermont-Ferrand.
Elle ne l'ont pas vu passer sur leur mur, et pourtant, ce n'est pas un « fake ». Le 28 février est bien la journée mondiale sans Facebook. Un boycott pas vraiment « liké » par Nola et Célia, adeptes des réseaux sociaux : « J’y vais souvent, 2 ou 3h par jour. Mes parents en ont marre parce que je me coupe un peu d’eux parce que je suis tout le temps dans ma chambre sur Facebook », raconte l’une des deux jeunes femmes.
Les 13-19 ans passeraient en moyenne 13h sur ces réseaux par semaine. Un comportement qui n’est pas encore reconnu comme une addiction par les professionnels de la santé.
Au service psychiatrie du CHU de Clermont-Ferrand, le docteur Samalin travaille entre autre sur la cyberaddiction. Pour lui, Facebook ne peut être considéré comme une drogue, au contraire des jeux vidéo et d'argent sur internet.
« Nous sommes plutôt dans une forme de compulsion, c’est-à-dire, une compulsion difficile à maîtriser par rapport à cette envie d’aller consulter le réseau social, son téléphone pour voir si l’on a un nouveau message, pour donner une information, proposer une photo. C’est peut-être là la différence », explique ce médecin.
Et contrairement aux apparences, tous les jeunes ne sont pas sur Facebook. Les adolescents ont même tendance à le délaisser pour des réseaux plus confidentiels.