La ministre des Armées Florence Parly était ce jeudi 15 octobre à Clermont-Ferrand. Elle s'est rendue à l'AIA (l'atelier industriel de l'aéronautique), près de l'aéroport d'Aulnat pour mesurer les progrès en matière de maintenance des aéronefs militaires.

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C'est en avion que la ministre des Armées Florence Parly est arrivée sur le site de l’AIA (l'atelier industriel de l'aéronautique) à Clermont-Ferrand ce jeudi 15 octobre. Il y a 3 ans, elle a lancé une réforme visant à diminuer les temps de maintenance des avions et hélicoptères. Elle est venue ici constater les progrès réalisés : « La situation n’était pas du tout satisfaisante dans la mesure où nos aéronefs, qu’il s’agisse d’avions ou d’hélicoptères, volaient de moins en moins et que les coûts d’entretien et de maintenance, eux, s’envolaient. J’ai donc tout d’abord souhaité qu’il y ait une structure de pilotage qui s’empare, sous l’autorité du chef d’Etat-Major des Armées, de la totalité des appareils qui volent dans nos armées. J’ai d’autre part souhaité que l’on identifie des responsables. Auparavant, pour la maintenance d’un appareil, il pouvait y avoir 30 contrats avec 30 industriels différents responsables de petites parties si bien que personne ne se sentait véritablement responsable du caractère opérationnel de ces avions. Maintenant il y a un chef d’orchestre, un industriel, qui est en charge et le fait qu’il y ait un guichet logistique unique qui permet de s’approvisionner en pièces de manière efficace, permet de produire des premiers résultats », s’est félicitée la ministre.

" Les équipes de Clermont-Ferrand ont réalisé une véritable prouesse "

L'AIA vise à réduire encore de 10 à 15% les délais. « Nous cherchons à toujours nous améliorer, à trouver le temps qu’on peut perdre, à optimiser les circuits, à optimiser le temps qu’on passe pour réparer et notre but, c’est de trouver ensemble des solutions pour réduire les délais d’immobilisation des avions dans nos ateliers », explique Nathalie Guichard, directrice de l'AIA. Une stratégie qui a déjà donné des résultats, ce qu’a souligné Florence Parly, pour qui les améliorations sont liées aux efforts des personnels de l’AIA : « Les équipes de Clermont-Ferrand ont réalisé une véritable prouesse puisque pour la maintenance d’un hélicoptère Tigre il y a 3 ans, il fallait 43 semaines, aujourd’hui les équipes n’ont plus besoin que de 26 semaines, et elles explorent de nouvelles pistes d’amélioration. Cela prouve bien qu’il y a une vraie dynamique enclenchée et un très fort engagement des équipes de l’AIA de Clermont-Ferrand. »

Des remerciements aux salariés de l'AIA

Au cours de sa visite, Florence Parly a échangé avec les apprentis. Cette année, ils sont 145 à être formés ici. Rafale, Mirage 2 000 ou encore Tigre, plusieurs dizaines d'avions sont actuellement en maintenance ici : « Nous avons raisonné flotte par flotte en considérants qu’un avion de transport comme l’A400M n’est pas tout à fait identique à un hélicoptère d’attaque comme les hélicoptères Tigre qui sont entretenus ici à Clermont-Ferrand. Ce ne sont pas les mêmes appareils, ils n’ont pas les mêmes spécificités, il faut donc des contrats différents. On voit qu’il y a des progrès puisque sur l’A400M, entre 2017 et aujourd’hui, le nombre d’avions effectivement disponibles pour nos armées a doublé. C’est important parce que ces avions permettent d’approvisionner en matériel et en pièces nos forces au Sahel, de réaliser le pont aérien vers le Liban qui a été décidé après l’explosion du port de Beyrouth, ce sont des appareils qui nous sont absolument indispensables », a souligné la ministre. Dans son discours final Florence Parly a remercié les 1 275 salariés de l'AIA pour leur travail et leur engagement au quotidien.
 
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