Vendredi 7 février, le collectif des pisseurs involontaires de glyphosate du Puy-de-Dôme a mené des actions de sensibilisation lors du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand. Une plainte sera ensuite déposée.
 

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Vendredi 7 février, le collectif des pisseurs involontaires de glyphosate du Puy-de-Dôme a profité du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand pour faire entendre sa voix. Ce collectif rassemble des volontaires qui ont fait un recueil d'urines sous contrôle d’huissier en décembre 2019. Ils ont envoyé leurs prélèvements dans un laboratoire et au retour ils se sont aperçus que tous dépassaient la norme admise de 0,1nanogramme par millilitre.

Une plainte déposée

Ce 7 février, une vingtaine d’entre eux étaient devant les files du Festival international du court métrage afin de sensibiliser le grand public. Ils ont entonné des chansons parodiques. Ils iront ensuite devant le tribunal de Clermont-Ferrand où ils déposeront une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. Julien Anglade, porte-parole du collectif explique : « Le glyphosate est un marqueur de tous les pesticides présents dans l’environnement aujourd’hui. Notre but est d’aller dénoncer les pouvoirs publics et les fabricants. On porte plainte contre 3 thèmes : mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à l’environnement et tromperie aggravée ». Le public du court métrage semble adhérer à leur cause, en applaudissant à la fin de chaque chanson. Pour l’association des pisseurs involontaires de glyphosate, il s’agit aussi d’une occasion pour faire signer une pétition.
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