Mardi 13 mars à 18h, il sera trop tard… Car pour pouvoir suivre des études supérieures, les élèves de terminale devront en effet avoir inscrit leurs voeux sur Parcoursup avant cette heure fatidique. Parcoursup, la nouvelle plateforme d'admission post-bac qui suscite bien des inquiétudes .
Au local de l'UNEF de la faculté de lettres de Clermont-Ferrand, les militants de ce syndicat étudiant sont inquiets face à la mise en place de la nouvelle plateforme d’admission post-bac Parcoursup.
Les étudiants rencontrent des difficultés liées à la procédure, notamment dues à l'obligation de rester connecté. Ils s’inquiètent aussi de la fiche baptisée Avenir que leurs professeurs et chefs d'établissement doivent remplir afin de donner leur avis sur les vœux formulés les élèves.
Car pour les militants de l’UNEF, le problème majeur reste la sélection sur dossier et les lettres de motivations qui doivent accompagner chaque vœux d'orientation, des lettres qui pourront être jointes aux dossiers jusqu’au 31 mars et qui pour eux vont déboucher sur « une sélection sociale, une sélection qui ne dit pas son nom et qui ne se voit pas beaucoup, comme l’explique Anna Mendez, étudiante en histoire.
Face à cette situation, les étudiants sont bien décidés à faire entendre leurs craintes. A Clermont, une réunion publique est prévue jeudi 19 mars à la faculté de lettres, afin de débattre sur la réforme Macron et l'outil de sélection Parcoursup.