Mardi 6 juillet, la direction de l’aéroport de Clermont-Ferrand a annoncé qu’aucun avion ne pourra utiliser la piste du 2 au 31 août. Le trafic aérien sera à l'arrêt. On vous explique pourquoi.
Du 2 au 31 août, vous ne trouverez aucun avion au départ ou à l’arrivée de l’aéroport de Clermont-Ferrand. La cause est simple : la piste doit subir des travaux de remise en état. C’est ce qu’a annoncé la direction dans un communiqué publié ce mardi 6 juillet. En plus de la modernisation et de la mise en conformité de la piste, d’autres travaux sont programmés :
- Le revêtement et l’élargissement des accotements stabilisés,
- La mise en place d’un système d’aide à la navigation (PAPI) en seuil 08,
- L’installation de panneaux indicatifs de distance restante de piste au niveau des taxiways,
- La mise aux normes correspondante au titre de la loi sur l’eau .
Un mois stratégique
Si c’est le mois d’août qui été retenu pour effectuer ces travaux, c’est pour éviter tout retard de chantier menaçant la reprise du trafic en septembre : « La période a été choisie en raison des statistiques de pluviométrie plus favorables, afin de minimiser les risques de retard du chantier pour intempéries ». Ces travaux ont été décidés depuis plusieurs années. Les compagnies partenaires de l’aéroport ont été prévenues en amont que l’aéroport serait indisponible durant le mois d’août.
Des fouilles archéologiques
Par ailleurs, le communiqué précise : « À la suite d’études et de l’obtention de l’ensemble des autorisations administratives, les travaux ont démarré lundi 21 juin 2021, après la réalisation d’un diagnostic de fouilles archéologiques qui s’est révélé fructueux. Conduites de mi-novembre 2020 à fin février 2021 par une équipe d’archéologues de l’Inrap, sur prescription de l’État (Drac Auvergne – Rhône-Alpes), ces fouilles archéologiques ont été menées sur un terrain de 50 000 m² en amont de l’installation de la base vie de chantier et ont révélé des habitats du premier âge du Fer, de l’Antiquité, du haut Moyen Âge et de l’époque Moderne ». Les travaux menés répondent aux exigences de la certification européenne reconduite fin 2017.