C'est peu après 11 heures, samedi matin, que les premiers supporters de l'ASM sont arrivés devant l'écran géant installé sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand. Parmi eux, Adrien, un Palois fan des Jaunards qui vient pour la première fois assister à une finale dans la capitale auvergnate.
Pierre et Adrien sont arrivés peu après 11 heures sur la place de Jaude. Ces deux supporters de l'ASM sont donc parmi les premiers à prendre place devant l'écran géant installé pour l'occasion. Les deux garçons ne se connaissaient pas avant de se retrouver ici pour assister à la finale du To 14 qui oppose à 21 heures l'ASM au Stade Français.
Pierre est un habitué des lieux. Il n'a manqué aucune finale depuis 2007 sur cette place chère aux Clermontois. Il vient "pour l'ambiance, pour se retrouver entre supporters". Adrien, aussi, est venu chercher ce vent de folie qui peut souffler ici une fois le coup d'envoi donné. Mais pour lui, c'est une première. C'est même la première fois qu'il met les pieds à Clermont-Ferrand. Adrien vient de Pau et, avec son léger accent du sud-ouest, il avoue être "fan de l'ASM depuis la finale de 2001, j'avais adoré comme ils avaient joué". "C'était mon rêve de venir voir l'ambiance", enchaîne le Palois.
Si les deux nouveaux compères sont venus si tôt se poster en face de l'écran géant, c'est d'abord parce qu'ici "on voit beaucoup mieux le match, on voit aussi le monde qui arrive". La question est maintenant de savoir combien de supporters se masseront ici. Si les prévisions météorologiques ne sont pas encourageantes, Pierre admet aussi que "tout le monde n'a pas digéré la finale de Champions Cup". Mais dans son t-shirt jaune à l'effigie de son équipe fétiche, le jeune supporter reste confiant, "je le sens bien cette fois-ci, d'abord pour le nouveau staff et puis aussi pour les joueurs qui vont partir".
Adrien veut également croire en la bonne étoile du vice-champion d'Europe 2015, le fan palois trouve "difficile de voir toutes ces finales perdues". Heureux de savoir qu'il pourra encourager, dès la saison prochaine, son ASM à Pau, il reconnaît toutefois qu'il n'aurait peut-être pas fait le déplacement jusqu'à Clermont, ce 13 juin, si l'adversaire des Jaunards avait été Toulon. Mais en face, c'est le Stade Français, "alors j'y crois", conclut-il.