Près de 800 citoyens se sont rassemblés, samedi 25 mai à Clermont-Ferrand, pour la deuxième édition du printemps climatique. Leur objectif : déclarer l’état d’urgence et revégétaliser la ville.
Fin de semaine militante, à Clermont-Ferrand. Après un défilé rassemblant quelque 300 étudiants et lycéens vendredi 25 mai, ce sont près de 800 citoyens qui, le lendemain, ont manifesté à pied ou à vélo, pour déclarer l’état d’urgence climatique.
Parmi eux, les membres d'un commando à vélo qui se sont lancés dans une guérilla écolo : dans leur panier, attelé à une rosalie, des bombes à graines prêtes à être larguées un peu partout, qu'ils ont distribué tout au long du parcours. Des graines destinées à revégétaliser la ville et qui devraient fleurir d'ici quelques semaines dans les jardinières ou au pied des arbres.
A l’issue de cette mache, un arbre a été planté sur la place de Jaude. Un arbre qui symbolise la détermination des citoyens à lutter pour une justice climatique et sociale. Revendiqué comme une action de désobéissance civile non violente, c’est un message fort que les militants du Puy-de-Dôme ont voulu adresser aux responsables politiques et économiques du territoire. Ce qu'ils leur demandent? Qu'ils s’engagent contre le dérèglement climatique en prenant des mesures fortes et concrètes.
La demande, co-signée par six mouvements _ Citoyens pour le Climat, Gilets Jaunes de Clermont-Ferrand, ANV COP21 63, Alternatiba 63, Greenpeace Clermont-Ferrand et Youth for Climate Clermont-Ferrand _ s’accompagne d’une pétition destinée à être remise à la mairie de Clermont-Ferrand.