Mercredi 24 janvier 2018, un homme a été condamné à quatre ans de prison dont un avec sursis pour violences aggravées et l'incendie volontaire de la terrasse d'une discothèque de Clermont-ferrand. 

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Le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand a déclaré coupable les suspects dans l’incendie de la terrasse de la discothèque d’Hugo Kasperski, ancien champion de boxe, mercredi 24 janvier 2018.

Les suspects repérés par la BAC la nuit de l’incendie


Les faits remontent au 18 février 2013, l’ancien champion de boxe Hugo Kasperski devenu propriétaire d’une discothèque à Clermont-Ferrand retrouve la terrasse de son établissement incendié.

Vers 3 heures du matin cette même nuit, les policiers de la BAC qui circulent dans les environs remarquent un véhicule suspect, avec à son quatre hommes qu’ils soupçonnent d’être à l’origine de l’incendie et arrêtent non sans mal.

Des tentatives d’intimidations répétées selon les témoins


Parmi eux, l’un des membres d’une famille de gens du voyage qui a déjà eu affaire à la justice à Clermont-Ferrand. Il connait bien l’ancien champion de Boxe, puisqu’avec ses acolytes, il s’était brutalement confronté à lui quelques mois plus tôt.

Ainsi qu’a à de nombreux commerçants, tous se plaignent d’actes d’intimidation. Mais seul Hugo Kasperski porte plainte. Malgré la pression, il ne fait pas machine arrière, ce qui aurait poussé la bande à incendier la terrasse de la discothèque.

Un procès déséquilibré selon la défense


Durant le procès, la procureure de la république a souligné des procédés se rapprochant de pratiques maffieuses. "Une injustice" selon Mohamed Khanifar, l’avocat de la défense qui considère que : "l’audience a été marquée par un déséquilibre lié à l’origine sociale de son client."

Une argumentation que réfute Vanessa Bonnard, l’avocate d’Hugo Kasperski : "Il y a eu un dossier, avec des investigations qui démontrent que les prévenus étaient présents sur les lieux, que cela ne faisait aucun doute. Et ce sont ces éléments qui font qu’ils ont été sanctionnés."

Quatre ans d’emprisonnement et 43.000€ d’amende


Le principal accusé a écopé de quatre ans d'emprisonnement assorti d'un an de sursis. Et devra également avec son complice principal versé près de 43.000 euros pour préjudice moral et matériel à Hugo Kasperski.

Dès que le jugement a été rendu Me Khanifar et son client ont décidé qu’ils feraient appel de cette condamnation.
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