A Clermont-Ferrand, un jeune entrepreneur auvergnat a lancé depuis un an sa marque de vêtements. Dédiée aux amateurs de sports extrêmes, elle consacre une partie de ses bénéfices à la protection des animaux.
Quand on demande à Bastien Béziaud pourquoi il a voulu créer sa propre marque de vêtements, la réponse est simple : “je voulais faire ça depuis tout petit.” Alors qu’il était encore étudiant, il s’est donc lancé. En mai 2017, il crée “Animoz” à Clermont-Ferrand, une marque avec laquelle ils veut concilier ses deux passions : les sports extrêmes et la protection des animaux.
Du côté sportif, ses contacts dans ce milieu lui permettent de trouver les parrains de sa collection : Amaury Pierron, originaire de Brioude et vainqueur de la coupe du monde de VTT, Laura Charles, championne de France 2018 de VTT Enduro qui vit à Pont-du-Château ou encore Tim Bonnamy, jeune skater vichyssois acceptent de prêter leur image et leur soutien.
Mais Bastien n’est pas seulement passionné de VTT, de BMX ou de skate : il est aussi sensible à la cause des animaux. “A la base, je suis de Courpière, de la campagne ! Je ne voulais pas faire une marque de vêtements pour faire une marque de vêtements, je voulais qu’il y ait un but derrière.” Deux fois par an, il a donc choisi de reverser 3 % de ses ventes à ceux qui oeuvrent pour la cause animale. Vendredi 5 octobre, il a ainsi pu offrir un chèque de 500 euros au refuge SPA de Brioude (Haute-Loire), accompagné de l’enfant du pays Amaury Pierron. “Il n’y a pas que les 3% : on veut aussi proposer des accessoires à prix libre dont les bénéfices sont reversés à la cause animale et des collections capsules dont la moitié des bénéfices est destinée aux animaux.”
La jeune entreprise essaie aussi de jouer autant que possible la carte du local. Si la base des vêtements vient d’Asie, le design des collections est élaboré dans le Puy-de-Dôme et plusieurs étapes de la fabrication sont auvergnates : “tout ce qu’on peut faire au niveau local on le fait : la pose des étiquettes, les étapes de broderie, les coutures et les finitions. Cela passe notamment par l’atelier d’insertion Inserfac à Thiers. Les sérigraphies sont réalisées à Aubière. Et nous avons désormais nos bureaux à La Monnerie.”Tout ce qu'on peut faire en local, on le fait
Vendue sur internet, dans quelques boutiques en Auvergne et sur certains événements sportifs, la marque a déjà trouvé des adeptes. Pas encore assez pour être la seule activité de Bastien Béziaud, mais suffisamment pour lui prendre une bonne partie son temps : il a dû arrêter les cours pour se consacrer à son développement. Le jeune entrepreneur a déjà des projets sur le long terme : il espère à l’avenir pouvoir proposer une gamme en tissus biologiques ou recyclés.