Abdelmajid Mellouki a démissionné de son mandat de conseiller municipal délégué de la mairie de Clermont-Ferrand, vendredi 1er février. Il est poursuivi pour des faits d'agression sexuelle, qu'il a reconnus. La victime est une jeune employée de la mairie.
Abdelmajid Mellouki a démissionné vendredi 1er février, de son poste de Conseiller municipal délégué (PS) à la mairie de Clermont-Ferrand, comme il s'était engagé à le faire devant les enquêteurs, après une plainte pour agression sexuelle sur une employée. L'homme de 49 ans a reconnu les faits, mais en les minimisant. Il s'occupait de l'état civil et des handicapés.
Le maire de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi a pris acte de sa démission. Dans un court communiqué il a précisé : "Dès que les faits ont été portés à ma connaissance et conformément à l’article 40 du code de procédure pénale, j’en ai informé le Procureur de la République. J’ai immédiatement pris les mesures de protection de l’agent concernée qui s’imposaient (...). La justice se prononcera."
Après un dépôt de plainte, Abdelmajid Mellouki a été placé en garde à vue mardi 29 janvier selon nos confrères de France Bleu Auvergne, avant de ressortir libre le lendemain en attente d'un jugement. Les faits auraient eu lieu dans la mairie à la fin janvier nous a indiqué le parquet.
Aucune information judiciaire n'a été ouverte puisque le suspect a reconnu les faits. Il a reconnu "un comportement inadapté". Comme l'exige la loi, une expertise psychologique doit maintenant avoir lieu. Elle devrait être mise en place d'ici plusieurs semaines. Une enquête préliminaire a été lancée. L'homme n'avait aucun antécédent judicaire.
La jeune victime, âgée de 25 ans, est une employée de la mairie. Elle a été mise à l'abri pour éviter toute nouvelle rencontre avec son agresseur présumé.