Vendredi 26 avril, les étudiants de la Faculté des Lettres ont découvert des tags d’extrême droite sur les murs de l’Université. Le local syndical de l’UNEF a aussi subi des dégradations.
La Faculté des Lettres de Clermont-Ferrand a été la cible de groupuscules d’extrême droite dans la nuit du 25 au 26 avril.
Les murs ont été recouverts d’affiches et de slogans. Le local syndical de l’Unef a été dégradé avec de la mousse polyuréthane. Les auteurs des tags ont laissé leur signature : le Bastion Social et le GUD (Groupe Union Défense) revendiquent cette action qui prône la dissolution du syndicat étudiant.
Pour l'Unef, "ce n’est malheureusement pas la première fois" explique Anna Mendes. "Ces groupuscules fascistes portent des idées réactionnaires, racistes, sexistes, LGBTphobes et xénophobes, incompatibles avec les valeurs d’égalité et de solidarité que nous portons au quotidien. Nous allons déposer une plainte pour que cette énième agression ne reste pas impunie."
Les étudiants sont vigilants car le Bastion Social et le GUD sont des organisations qui ont été officiellement dissoutes, mais leurs militants semblent toujours actifs.
Le maire (PS) de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi s’est exprimé sur Twitter pour "condamner très fermement ces actes."
Clermont et l’@UCAuvergne partagent les valeurs de fraternité et d’accueil.
— Olivier BIANCHI (@olivierbianchi1) 26 avril 2019
Nous ne tolérerons jamais que soient répandus ces messages de haine de l’extrême droite
Je condamne très fermement ces actes. pic.twitter.com/wLUsNl5e9g