Trois femmes ont été victimes, l'une de viol, et les deux autres d'agressions sexuelles, dimanche 8 mars, à Clermont-Ferrand. Une enquête est actuellement en cours, mais aucun suspect n’a été pour le moment interpellé.
Les faits se sont déroulés dimanche 8 mars, dans les rues de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme. Deux jeunes femmes ont été agressées sexuellement et une autre a été violée, selon le parquet de Clermont-Ferrand confirmant une information de nos confrères de La Montagne.
Une jeune femme violée dans la nuit de samedi à dimanche
Aux alentours de 2 h du matin, une jeune femme qui rentrait de soirée, affirme avoir été agressée par un homme. Arrivé derrière elle, l'individu lui aurait mis des coups de poing au visage avant de la violer. La jeune femme n’étant pas originaire de Clermont-Ferrand, le lieu exact des faits reste encore imprécis.Deux agressions sexuelles en quelques heures
Quelques heures plus tard, aux alentours de 6 h 30, c’est une infirmière âgée de 25 ans, qui se rendait au CHU Estaing pour prendre son service qui aurait été jetée au sol par un individu. Grace à une bombe lacrymogène, elle a pu mettre en fuite son agresseur.Enfin, aux alentours de 10 h 45, une autre jeune femme a été agressée alors qu’elle se rendait chez une amie. Elle aurait été plaquée contre le mur par un homme qui aurait alors éjaculé sur elle avant de s'enfuir.
Aucun lien n’a encore été établi entre les agressions. Selon le parquet de Clermont-Ferrand, il ne s’agit pas du même mode opératoire. Un suspect a été interpellé dimanche, mais a été mis hors de cause rapidement par les jeunes femmes.
"Le seuil de violence atteint n’est plus tolérable"
Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi (PS), candidat à sa propre succession aux élections municipales, a réagi après ces faits de violence dans un communiqué. "Nous célébrions la journée des femmes, trois faits divers odieux, un viol et deux agressions sexuelles ont eu lieu dans notre ville". Il continue "je m’inquiète de la montée de la violence. Comme toutes les grandes villes de France, nous subissons les conséquences d’une délinquance de plus en plus dangereuse et nous déplorons l’augmentation des agressions contre les personnes qui en résultent. (...) Le seuil de violence atteint n’est plus tolérable". A quelques jours du premier tour des élections municipales, le maire sortant évoque n'avoir pas "cessé d'interpeller l'Etat pour que nous ayons plus d’effectifs et de moyens policiers dans notre ville". Pour Olivier Bianchi "l'Etat est seul compétent pour assurer la sécurité publique". Il demande au Ministre de l'Intérieur de répondre à ses revendications.Le candidat de l'opposition, Jean-Pierre Brenas (LR), a également réagi sur les réseaux sociaux "il y a à Clermont-Ferrand une recrudescence d'incivilités, d'harcèlements de rue, d'agressions, le nier c'est exposer un peu plus les Clermontois".