Le Président du Clermont-Foot 63, Claude Michy, a dévoilé mercredi 14 novembre que "des discussions" étaient engagées avec un éventuel repreneur "pour assurer la pérennité du club" de ligue 2.
Le Président du Clermont-Foot 63, Claude Michy, a dévoilé mercredi 14 novembre dans "La Montagne" l'existence d'un repreneur intéressé par le rachat du club Auvergnat de Ligue 2. Pour nous, Claude Michy revient sur son avenir et le contenu de ces discussions .
Le Clermont-Foot est à vendre. Vous avez un repreneur sur les rangs ?
C. Michy : Le sujet ne se pose pas comme ça. En réalité, ça fait quelques mois que je réfléchis à garantir la pérennité du club. Je vais avoir 70 ans , je suis en bon état pour le moment mais j’ai croisé pas mal de mes camarades qui ont disparu, d’autres qui sont malades..ça fait réfléchir. Il faut respecter tous les gens qui ont permis à ce club de grandir, ceux qui ont disparu, ceux qui le font vivre au quotidien. On a été contactés par des gens qui nous paraissent sérieux. Il y a des discussions qui existent et avant qu’il y ait une fuite qui ne soit pas bien interprétée, j’ai préféré devancer le sujet pour dire qu'effectivement, il y avait des entretiens qui existaient pour assurer la pérennité du club.
Des entretiens avec une famille d’industriels Suisses, ç’est ça ?
C. Michy : Non, non pour moi ça peut être des Espagnols liés à la moto..je dirai pas quelle est la provenance du sujet pour le moment.
C’est un processus assez lourd qui est engagé, ça fait plusieurs mois...il faut que les choses puissent se clarifier fin du premier trimestre, début du deuxième 2019.
Ça veut dire que le dossier est bien avancé ?
C. Michy : Le dossier est en discussion, comme tous les dossiers qui sont des dossiers compliqués et ou il faut pas se tromper, il faut aussi pouvoir accompagner ces gens là pour faire grandir le club et que toutes les choses se passent dans les meilleures conditions pour tout le monde
Ça veut dire que ça peut être un investisseur qui met beaucoup d argent sur le club ?
C. Michy : Non le sujet est de trouver des gens qui ont des moyens de pouvoir le développer dans une période où l’on sait que l’économie globale française, que les collectivités ont de moins en moins d’argent et qu’on a touché, nous, le plafond de verre. Donc à partir de ce moment là si on peut trouver une solution qui permette de garder les joueurs qui sont performants, que les gens puissent construire un vrai projet sportif peut-être un peu plus ambitieux parce qu’ils ont les moyens de le faire et la connaissance. Voilà le sujet, il est de faire grandir le club.
Ça se vend combien un club de foot ? Comment ça se négocie ?
C. Michy : Comme toutes les affaires confidentiellement.
Ça reste une transaction confidentielle pour l'instant ?
C. Michy : Tout à fait..
Quel est le point de vue de la Mairie qui est partie prenante dans ce dossier ?
C. Michy : Ils ont rencontré les personnes concernées. On est sur un territoire ou il est nécessaire d’avoir toutes les précautions avec les gens qui soutiennent le club et avec les gens avec qui on est en rapport constamment ...Dans ces choses là il faut un minimum de correction.
Est-ce qu’il n'y a pas un risque de déstabiliser l’équipe qui marche bien depuis le début de la saison ?
C. Michy : Je pense que Clermont-Foot risque de faire la meilleure saison qu’il n’est jamais faite donc tant mieux .Il n'y a pas de notion de déstabilisation puisque l’objectif c’est justement de faire perdure tous les gens qui travaillent dans ce club, qui le font vivre au quotidien c’est pour ça aussi qu’on a prolongé Pascal Gatien dans son contrat, pour avoir un staff stable. Personne n’est éternel, personne n’est indispensable, donc à partir de ce moment là, ce qu’il faut, c’est bien préparer la transition et bien préparer la transmission si elle se fait.
Est-ce qu’il y avait déjà eu dans les mois ou les années précédentes des propositions de rachat ?
C. Michy : Oui mais, un , c’était pas le moment et le deuxième point, c’est que les gens n’avaient peut-être pas le sérieux nécessaire ou l’esprit qui correspondait à la pérennité du club comme je la vois.
On a l’impression que si vous avez décidé de communiquer sur le rachat. C'est que les choses sont bien engagées pour ne pas dire quasiment bouclées ?
C. Michy : Non, non, c’est pour éviter qu’il y ait une mauvaise interprétation des choses.On est est dans un monde du football ou il y a tout un tas d’informations fausses qui sortent de temps en temps. Et plutôt que l'interprétation ne soit pas bien faite, c’est mieux d’expliquer le pourquoi du comment.