Pas d'excès de vitesse, ni de performance, le 27 juillet au stade Gabriel Montpied. Le Clermont-Foot signe un triste 0-0 face à Châteauroux pour sa reprise en ligue 2. L'équipe est encore en rodage ...
On ne va pas vous dire qu'on espérait un feu d'artifice de la part d'une équipe qui alignait 5 nouveaux titulaires dans son 11 de départ. Malheureusement, le match pourrait se résumer à deux actions de la première mi-temps.
À la 15ème minute, c'est tout d'abord Maxime Barthelmé qui est lancé à la limite du hors-jeu et peut frapper. Mais le milieu de terrain de Châteauroux trouve le poteau du gardien de but clermontois, Meddi Jeannin. Puis à la 35ème minute, le gardien castelroussin réalise une sortie aléatoire et fait une belle frayeur à la Berrichonne, mais se rattrape en détournant la frappe de l'attaquant Franck Honorat, qu'on a connu plus tranchant.
"Je regrette juste qu'on ait essayé de lutter athlétiquement avec eux alors qu'on n'a pas ce qu'il faut pour le faire, la fin du match c'était du punching-ball, concède Pascal Gatien, l'entraîneur du Clermont Foot 63, si on avait posé le jeu, on les aurait sûrement mis un peu plus en difficulté."
En rodage et face à une équipe de Châteauroux qui avait installé un très beau mur défensif, Clermont a eu toutes les peines du monde à trouver les brèches. Son nouvel attaquant de pointe, Florian Ayé, n'a touché qu'une poignée de ballons. Insuffisant pour faire la différence.
"C'est sûr qu'il a été muselé ce soir, mais c'est aussi à nous d'être patient et de le trouver au bon moment, reconnaît Lorenzo Rajot, milieu de terrain de l'équipe clermontoise, c'est pas facile pour lui parce qu'il n'a pas touché beaucoup de ballons, mais c'est à nous de lui amener et à lui de faire les bons déplacements pour qu'on le trouve."
"Il faut être patient, moi je suis confiant, je sais de quoi on est capable, assure Julien Laporte, le capitaine clermontois, ce soir, ça a été compliqué parce qu'en face il y avait une bonne opposition, qui nous a empêchés de jouer à l'intérieur comme on le souhaitait, malgré un petit trou sur la fin. Mais si on arrivait à concrétiser les trois, quatre situations qu'on a en deuxième mi-temps, ce ne serait pas le même discours à la fin".
Par deux fois, Franck Honorat a eu l'occasion de la mettre au fond en 2ème mi-temps. Il nous avouera manquer encore de gaz pour cette première partie. Difficile de gagner dans ces conditions.