Comment ces robots permettent aux enfants malades de l’académie de Clermont-Ferrand de suivre leurs cours

Depuis 2021, l’Académie de Clermont-Ferrand s’est dotée de matériel d’enseignement à distance et interactif. Il s’agit de robots-école qui permettent à des élèves, éloignés pour des raisons de santé, de suivre des cours en présentiel et surtout de garder un lien avec leur classe.

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BEAM est un robot-école : dans son collège près de Clermont-Ferrand, il permet à Antoine de suivre les cours d’histoire-géographie presque en présentiel. Grâce à cet outil, il peut suivre le cours avec le son et se sentir presque dans la classe. Lou-Anne, élève en 5ème, est contente pour son camarade : « C’est bien d’avoir installé un robot, cela lui permet d’assister aux cours. C’est plus pratique pour lui parce que comprendre les cours, ce n’est pas facile tout seul ». Pierre, un autre élève de la classe, s’est habitué : « Antoine suit le cours en étant chez lui, à cause de ces petits soucis il ne peut pas aller à l’école normalement, mais c’est normal pour nous ».

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Depuis 2021, l’Académie de Clermont-Ferrand s’est doté de matériel d’enseignement à distance et interactif. Il s’agit de robot-école qui permettent à des élèves éloignés pour des raisons de santé de suivre des cours en présentiel et surtout de garder un lien avec sa classe. ©France Televisions

Un outil utile

Jessica Longepe, professeure d’histoire géographie, a suivi une formation pour maîtriser ce robot-école. « J’ai juste à lui envoyer avant le cours les fiches que je vais utiliser pour qu’il puisse les avoir et suivre pendant le cours comme s’il était là avec nous. Il fait les évaluations comme tout le monde, pour moi il n’y a pas vraiment de changement au final". Grâce à BEAM, Antoine assiste à ces cours deux fois par semaine. Mais ce robot-école n’est pas la seule réponse, comme le précise Isabelle C., maman d’Antoine : « C’est un bon complément à ce qui est mis en place mais ça ne remplace pas le contact humain et les professeurs qui viennent à domicile. »

Faciliter l'apprentissage

En attendant, il peut suivre sa matière préférée : l’histoire-géographie : « Avant je la travaillais avec mon papa et c’était un peu laborieux car il partait un peu dans tous les sens. Là, c’est plus calme et j’ai bien tous les cours. C’est plus simple que de travailler à la maison où on a vite fait de s’égarer », raconte Antoine. Seul petit bémol : il ne connaît pas encore tous ses camarades, mais il y travaille en étudiant la photo de classe. En Auvergne, 74 robots sont disponibles dans l’académie dont une vingtaine en service.

- Propos recueillis par Romy Ho A Chuck, France 3 Auvergne

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