Installés à la pépinière de la Coopérative de Mai, ces jeunes créatifs travaillent en partenariat avec la célèbre salle de concert de Clermont-Ferrand.
« 3.6 c’est un peu une vitrine de notre savoir-faire » confie Blanche. « La démocratisation des caméras 360° nous a ouvert de nouvelles perspectives de développement transmedia. De nouvelles formes de narration s’offrent à nous. » explique, enthousiaste, le plus jeune de la bande.
On a fait ça pour se faire plaisir et pour rencontrer de nouveaux artistes
Filmer des concerts est leur cœur de métier. Aussi, Homework s’appuie sur son expertise pour proposer en replay des captations de concerts tournées en 360°. « Ça ne sera jamais aussi bien que lorsque l’on est en concert » reconnaît Blanche, « mais notre application propose une immersion originale dans l’ambiance d’un concert, plus interactive et plus vivante que ce qu’on a l’habitude de trouver sur les écrans classiques ».
Cette application qui a nécessité 6 mois de développement n’est pas une source de revenu pour la start-up. « En fait, on ne gagne pas d’argent avec. On a fait ça pour se faire plaisir et pour rencontrer de nouveaux artistes » insiste Blanche. Des rencontres qui pourront, peut-être, déboucher sur la réalisation de clips, le véritable gagne-pain d’Homework.
Pour Blanche et ses acolytes, cette application dans l’air du temps : « c’est un moyen de montrer qu’à Clermont-Ferrand, on peut porter et développer des projets innovants. Ici, aussi bien qu’à Paris ! ». Mieux ! Puisque cette petite start-up auvergnate a initié une petite révolution, à 360°, dans l’univers des salles de concert.