Au 24 mars, policiers et gendarmes ont dressé 1 335 PV de contraventions pour non-respect des mesures de confinement dans le Puy-de-Dôme. Des mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus COVID 19 "de mieux en mieux respectées" selon la Préfecture.
Depuis le 17 mars, policiers et gendarmes ont dressé 1 335 contraventions dans le Puy-de-Dôme pour non-respect du confinement décrété pour ralentir l'épidémie de coronavirus COVID 19. «Ce qu'ils constatent sur le terrain, c'est que les mesures de confinement sont plutôt de mieux en mieux respectées, mais il y a encore du travail, il y encore des récalcitrants», souligne la Préfète du Puy-de-Dôme, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc.
Une majorité de ces PV porte sur «un certain nombre de personnes, notamment dans les territoires ruraux, qui se sentent préservées parce qu'on est à la campagne et qui ont la tentation d'aller se balader ou de faire des courses à deux ou à plusieurs plutôt que tout seul». «La règle a été précisée par le premier Ministre» rappelle la Préfète, «Il est possible pour prendre l’air, promener son animal de compagnie ou se détendre, de sortir une fois par jour, pas plus d'une heure, ce qui suppose que dans son attestation on précise l'heure de sortie, et cela dans un rayon d'un kilomètre autour du domicile».
Les policiers municipaux et les gardes champêtres peuvent désormais verbaliser
La nouvelle loi adoptée dimanche 22 mars par le Parlement, instaurant l'état d'urgence sanitaire pour deux mois, a aussi durci les sanctions encourues. Le non respect du confinement est puni d'une amende forfaitaire de 135 euros, pouvant aller jusqu'à 1 500 euros en cas de récidive «dans les quinze jours» et jusqu'à 3 700 euros et six mois de prison , en cas de «quatre violations dans les trente jours».Si l'on peut toujours contester une contravention en écrivant à l'officier du Ministère public, «l’objectif, c’est avant tout d’éviter la contravention, il suffit de respecter les règles» recommande la Préfète. Avec l’entrée en application ce mardi 23 mars de la loi d'urgence, «désormais les policiers municipaux et les gardes champêtres vont pouvoir eux aussi sanctionner des comportements contradictoires avec le confinement». «Le confinement est pour beaucoup d’entre nous, sans doute de plus en plus difficile à vivre, il faut inlassablement rappeler que, bien sûr ça demande des efforts, mais il faut rester chez soi", conclut la Préfète.