Les plants potagers sont depuis le 1er avril considérés comme des produits de « première nécessité » a annoncé mercredi la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher. Une bouffée d’air pour les professionnels du Puy-de-Dôme, touchés par le confinement du coronavirus COVID 19.
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La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances Agnès Pannier-Runacher a annoncé mercredi 1er avril que les plants et semences à vocation alimentaire étaient désormais considérés comme de « première nécessité », pendant le confinement lié au coronavirus COVID 19. Un bol d’air pour les professionnels du secteur. Marie-Josée Chanteloup, responsable des Fleurs et plants d’Auvergne à Montpensier, dans le Puy-de-Dôme, explique : « C’est évidemment une bonne nouvelle. On travaille depuis cet hiver pour cela. Encore 15 jours et on mettait tous les plants à la poubelle ».
Une vente soumise à réglementation
En Auvergne-Rhône-Alpes, la vente est autorisée sous certaines conditions. Elle pourra avoir lieu dans les jardineries disposant de rayons alimentaires et de fournitures pour animaux, dans tous les marchés autorisés par dérogation préfectorale ou sous forme de vente directe à la ferme et en drive. Légumes, condiments, plantes aromatiques et petits fruits : seuls les semences et les plants potagers sont concernés.
Les plantes d'ornement exclues du dispositif
Un responsable de la communication de Jardiland à Clermont-Ferrand ajoute : «
Cette autorisation correspond à une demande de la filière horticole. C’était un besoin essentiel. Seules les plantes potagères sont mises en vente, pas les plantes ornementales ». En effet, les plantes d’ornement sont exclues du dispositif. Marie-Josée Chanteloup ajoute : «
Ce samedi, de nombreux clients sont venus dès l’ouverture. Le panier moyen est beaucoup plus important qu’à l’accoutumée. Il y a des habitués et d’autres un peu moins ». Dans cette jardinerie, des renforts de personnel sont attendus dès la semaine prochaine afin de faire face à l’afflux de clients.