Coronavirus. Puy-de-Dôme : comment des imprimantes 3D viennent en aide à des ambulanciers
En quelques jours, à Clermont-Ferrand, un universitaire, aidé d’un ingénieur en R&D, a eu l’idée de venir en aide à une association de sécurité civile. Objectif : créer grâce à des imprimantes 3D une structure protégeant les ambulanciers lors de l’épidémie de coronavirus.
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Grâce à un élan de solidarité, un prototype de protection de brancard a été mis en place à Clermont-Ferrand : un outil précieux dans le cadre de l'épidémie de coronavirus COVID 19.
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C’est une initiative solidaire comme on en voit fleurir plusieurs depuis le début de l’épidémie de coronavirus COVID 19. A Clermont-Ferrand, un universitaire, responsable d’un master entrepreneuriat et innovation à l’IAE (Institut d'administration des entreprises), a voulu apporter sa contribution dans la lutte contre la progression de l’épidémie. Dieter Hillairet raconte : « J’ai vu que les Auvergnats ne se bougeaient pas trop et que certains ne prenaient pas la mesure du drame qui se joue. Mon frère avait été à l’origine d’un projet d’impression 3D de visières en région PACA. Je possède 3 imprimantes 3D car parallèlement je suis à la tête d’une micro-entreprise. Je me suis demandé comment les utiliser pour aider ». Il a alors l’idée de se tourner vers l’UMPS 63, Unité mobile de premiers secours du Puy-de-Dôme. Cette association agréée de sécurité civile intervient habituellement sur des manifestations évènementielles ou en soutien à des populations lors de catastrophes ou de crises sanitaires.
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