Covid-19 : à Clermont-Ferrand, traiteurs et hôteliers font face à des annulations en série

Avec la hausse des taux d'incidence, traiteurs et hôteliers font face à des annulations en série. Certains organisateurs d'évènements anticipent d'éventuelles mesures sanitaires, ce qui suscite l'incompréhension des professionnels.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans l’hôtel clermontois tenu par Muriel Imbert, deux annulations importantes viennent de tomber : une soirée avec un groupe de 200 personnes et un séminaire avec 30 chambres réservées. 

"C'est surtout sur les gros évènements où les gens se disent : on préfère reporter, annuler plutôt que de venir et de se retrouver à porter le masque, à être restreint au niveau du nombre de personnes". Sur son planning, Muriel Imbert voit déjà arriver “un mois de décembre un petit peu compliqué."

Elle n'est pas la seule : depuis plusieurs jours, traiteurs et hôteliers font face à des annulations en série.

Cette semaine, on est sur une baisse de 15%

Jean-François Solignat, traiteur

Installé près de Clermont-Ferrand, Jean-François Solignat commence à s’inquiéter pour sa fin d’année. “Cette semaine, par exemple, on est sur une baisse de 15%" constate-t-il.

Parmi les désistements, on retrouve beaucoup de municipalités qui annulent leurs festivités de fin d'année. Pour Jean-François, c'est l'incompréhension. "La seule explication, c'est la peur des gens avec le nouveau variant. Mais après il n'y a aucune interdiction. On peut se réunir demain à 50 personnes dans une salle sans problème en respectant les gestes, et nous, professionnels, on met tout en place pour que les choses soient respectées."

Martine Courbon, présidente de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du Puy-de-Dôme, trouve elle aussi tout cela un peu excessif. "Je pense qu'on va un peu trop vite pour le moment. On avait une réunion avec le préfet ce matin. Il avait bien été dit que sur le département, pour le moment, il n’y a pas a avoir de soucis particulier."  

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information