DIRECT VIDEO. Suivez la finale de Top 14 ASM Clermont Auvergne-Toulouse, samedi 15 juin, dès 20h35

ASM-Clermont Auvergne- Stade Toulousain : qui sera champion de France de rugby 2019 ? Les deux poids lourds du Top 14 vont se retrouver une nouvelle fois en finale, samedi 15 juin, au Stade de France. Suivez le match en direct, dès 20h35.
 

Vainqueurs de la Challenge Cup et deuxièmes du championnat de rugby, les joueurs de l’ASM Clermont Auvergne ont rendez-vous avec le leader du Top 14 le Stade Toulousain, samedi 15 juin. Une finale entre les deux meilleurs clubs de la saison qui devrait, sans nul doute, offrir du beau spectacle. Jamais les Auvergnats n’ont réussi à s’imposer en finale face aux Toulousains. Leur dernière rencontre en finale ( il y en a eu 4), en 2008, s’était soldée par une victoire du Stade Toulousain (26-20). Mais l’histoire du rugby n’est pas un éternel recommencement et les hommes de Franck Azéma entendent bien surfer sur leur dynamique de jeu… et de victoires.
Tandis que le XV auvergnat tentera de décrocher son 3e bouclier de Brennus (après 2010 et 2017), les Toulousains viseront, quant à eux, leur 20e trophée. Clermont disputera sa 7e finale en 13 ans.

Suivez en direct la finale Stade Toulousain-ASM Clermont Auvergne, samedi 15 juin, dès 20h35.Vous pouvez également suivre la rencontre sur France 2 et sur france.tvsport.
Jérôme Garcès arbitrera samedi sa troisième finale du Top 14, et la deuxième de suite. L’arbitre international du Comité Béarn est l'un des quatre "sifflets" français retenus pour la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre). Le 23 décembre dernier, il avait déjà arbitré un match entre Clermont et Toulouse (20-20).


 

Lee et Kaino : les deux capitaines


Ils multiplient les points communs : N.8 nés aux Samoa, perforants balle en main et d'un calme olympien, Jerome Kaino et Fritz Lee seront les capitaines de Toulouse et Clermont pour la finale.

81 sélections et deux titres mondiaux avec les All Blacks : Kaino (36 ans, 1,96 m, 105 kg), né aux Samoa américaines, débarque l'été dernier comme une star au Stade Toulousain, orphelin, depuis le départ de Louis Picamoles en 2016, d'un numéro 8 d'envergure internationale capable de faire avancer son équipe. Et de le guider vers un premier trophée depuis 2012. "C'est peut-être le All Black suffisant à quelques-uns de nos titres glorieux" lance ainsi Ugo Mola, coentraîneur en chef des Rouge et Noir, rappelant les présences de ses compatriotes Lee Stensness, Byron Kelleher ou encore Isitolo Maka lors des conquêtes passées. "S'il fait partie de cette lignée-là, ils nous aura amené tout ce qu'on a espéré quand on est allé le chercher" ajoute le technicien.

Quand il arrive en Auvergne en septembre 2013 comme joker médical d'Elvis Vermeulen, Lee (30 ans, 1,88 m, 107 kg) est lui beaucoup plus jeune et sans grandes références (2 saisons de Super Rugby). Et n'a pas pleinement conscience de ses capacités, comme il l'a raconté samedi avant la demi-finale contre Lyon : "Je savais que j'avais des dispositions techniques en arrivant en France, mais je manquais vraiment de confiance en moi. J'étais nerveux, stressé. En arrivant ici, j'ai dû m'ouvrir. Venir en France a été très important pour moi. Il y avait tellement de barrières, de défis à relever."
Lee a rapidement fait l'unanimité: l'ASM prolonge rapidement son contrat de trois ans et demi. Le Samoan, qui a été jusqu'à prénommer sa fille d'un mois Margaux --Comme le vin !- coche en effet toutes les cases du N.8 de haut niveau, perforant et à l'aise balle en main. "Il est très précis sur l'exécution du geste technique, a de très bonnes mains, des "skills" (technique individuelle) excellents, des attitudes au contact très précises. Des standards de très haut niveau dans la lecture, les choix, l'exécution" loue ainsi le directeur sportif Franck Azéma.
Kaino est peut-être un porteur de balle un poil moins perforant que Lee, mais sans doute davantage féroce en défense, des qualités qui lui ont valu, en Nouvelle-Zélande, le surnom de "The Enforcer" ("L'exécuteur"). Il a en tout cas rapidement pris ses marques. "En termes de rugby, il m'a fallu un mois ou deux pour m'adapter. Au début, je ne savais pas trop comment trouver mon équilibre dans ce groupe" expliquait-il avant la demi-finale contre La Rochelle.

Des phares dans la tempête


Kaino s'est rapidement fondu dans le collectif toulousain, au point d'être  légitimement promu capitaine après la grave blessure au genou de Julien Marchand début février. De par ses performances sur le terrain, son pedigree et son comportement en dehors. "Il amène une sérénité, une forme de respect. Que ça soit avec les supporters, l'arbitrage, les partenaires du club, l'administratif. Il y avait longtemps qu'on n'avait pas eu quelqu'un qui, sans forcément l'exprimer, dégageait autant de sérénité, de respect et d'engagement de haut niveau" souligne Mola.
Lee, qui transmet lui aussi de la "sérénité" selon Azéma, est sans doute encore davantage un capitaine de réserve. Timide --"les "Iliens" sont des gens un peu renfermés", dit-il-- il a ainsi dû se faire violence dans son nouveau rôle, endossé en l'absence de Morgan Parra.
"Au début, quand ils me l'ont demandé, j'étais un peu nerveux, un peu sous le choc (...) Je suis plutôt du genre à ne m'occuper que de mes affaires. Mais maintenant, j'ai tellement de responsabilités, je ne peux pas me cacher. Je dois parler aux gens, vérifier que tout va bien. Personnellement, ce n'est pas un rôle facile que d'être capitaine d'une équipe française". Qu'il pourrait guider samedi vers son troisième Bouclier de Brennus.
 
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